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septembre 2013

Les chaussures de protection

Un rayon sous-exploité

Longtemps considérés comme des produits de complément, les chaussures de protection ont encore aujourd’hui du mal à faire leur place au sein des libres-services des négoces matériaux. Pourtant, compte-tenu de la prise de conscience des artisans et des entreprises de BTP de s’équiper en EPI et de la montée en gamme des produits, tout porte à croire que ces produits possèdent un réel potentiel… à condition toutefois de proposer une offre cohérente en phase avec les attentes des professionnels.

En 2009, le Synamap (Syndicat National des Acteurs du Marché de la prévention et de la Protection) publiait une étude générale visant à analyser le marché des équipements de protection individuelle (EPI). Deuxième famille de produits derrière les vêtements de protection, les chaussures de sécurité représentaient, selon cette étude, un marché de 145,5 millions d’euros soit six millions de paires, des chiffres alors en baisse (-4,4%) par rapport aux précédents résultats de 2007. Aujourd’hui, même si aucune étude n’a été publiée depuis par le syndicat, les fournisseurs s’accordent pour chiffrer le marché des chaussures de protection un niveau inférieur, aux alentours de 5,5 millions d’unités.

Pour expliquer cette contraction du marché, les fournisseurs que nous avons interrogés avancent comme cause principale le ralentissement économique, notamment dans les secteurs de l’artisanat et de la construction qui, à eux-deux, canalisaient en 2009 plus de 40% des ventes (25,1% pour la construction et 15,7% pour l’artisanat). En effet, les majors de la construction ont du faire face à une activité réduite de l’ordre de 20% matérialisée par une baisse sensible, 30% environ, du nombre de permis de construire déposé, certaines PME du bâtiment devant même cesser leur activité.

Paradoxalement, le budget alloué par ces majors de la construction à la sécurité de leurs salariés n’a pas diminué, les employeurs ayant, légalement, l’obligation d’équiper leurs collaborateurs en EPI. Pour autant, leur politique d’achat a changé et, avec la crise, ils se sont davantage tournés vers des équipements plus chers intégrant les notions de confort et surtout de durabilité plutôt que des modèles premier prix même si, d’une façon générale, ces derniers restent largement majoritaires. Pour les chaussures de protection, les renouvellements annuels jusqu’ici systématiques ont laissé place à une prise en compte plus sérieuse de l’état d’usure des chaussures, les achats portant dorénavant en priorité sur les postes dits destructeurs. Toutefois, il faut noter ici que ces ventes grands comptes échappent aujourd'hui aux négoces matériaux.

Des artisans plus concernés

Contrairement à une dizaine d’année où le port d’EPI se résumait au bleu de travail, les artisans ont quant à eux aujourd’hui conscience de devoir mieux s’équiper, d’abord pour assurer leur propre sécurité sur les chantiers mais aussi parce que les inspections du travail sont de plus en plus regardantes. De plus, dans une société où l’image est de plus en plus importante, le port d’EPI contribue à véhiculer un gage de sérieux auprès des clients. Concernant les chaussures de protection, leurs achats portent essentiellement sur des produits à la fois robustes et à l’aspect décontracté (nous y reviendrons), c’est-à-dire des modèles proches du sportwear, certaines marques étant présentes aussi bien dans le domaine du sport que de la protection comme vous pourrez le constater dans les différents encadrés qui illustrent ce dossier. L’apparence – l'image de l'entreprise – étant un facteur de choix pour les clients finaux, il n’est pas rare que certains artisans s’habillent avec des chaussures de protection aux couleurs assorties à leur tenue de travail.

Domination de l’embout composite

Le plus souvent, les professionnels du second œuvre et de la construction portent leur choix sur des chaussures montantes, ce type de modèle représentant entre 70% et 80% des ventes dans ces secteurs. Ils répondent en effet aux besoins des compagnons qui sont souvent en contact avec l’humidité (par exemple lors de la préparation du béton), avec des fers à béton… et ressentent donc des besoins de protection au niveau de la malléole.

Que le modèle de chaussures choisi par le professionnel du bâtiment soit montant ou bas, il doit obligatoirement répondre à la norme EN ISO 20345 2011 qui précise que la chaussure de sécurité doit résister à un choc de 200 joules (l’équivalent de la chute d’un objet de deux tonnes à un centimètre du sol), à ne pas confondre avec la norme EN ISO 20347 qui légifère les chaussures de travail, c’est-à-dire sans embouts de protection. Aujourd’hui, les chaussures de sécurité sont équipées de deux types d’embouts, à savoir les coquilles métalliques et les coquilles non-métalliques.

Si pendant longtemps, les chaussures montées avec des embouts métalliques ont dominé le marché (l’acier était le seul matériau capable de protéger significativement le bout du pied tout en étant abordable financièrement), les embouts métalliques sont aujourd’hui réservés aux produits basiques d’entrée de gamme. En effet, ils ont peu à peu été remplacés par des embouts en aluminium (plus léger que l’acier mais plus coûteux) mais surtout composites (60% du marché), l’argument avancé pour ces derniers, qu’ils soient en fibre de verre ou composés de différents polymères (allant du polycarbonate au polyamide selon la résistance recherchée), étant qu’ils sont nettement plus légers que les coquilles métalliques. De l’avis des fournisseurs que nous avons interrogés, cette distinction s’apparente davantage à une idée reçue. En effet, concrètement, seuls les embouts composites fabriqués à partir de fines couches de fibres de verre mélangées à de la résine apportent réellement un gain de poids significatif. Ces embouts, chers à fabriquer, sont toutefois réservés aux modèles haut de gamme. Le gros du marché concerne ainsi des embouts en polycarbonate, un plastique injecté particulièrement robuste et bon marché. Pour répondre à une résistance de 200 joules, il doit néanmoins être plus épais et plus volumineux, les pieds ayant tendance à s’élargir de génération en génération (probablement dû au port de plus en plus fréquent de chaussures de sport). Ainsi, si 1,5 millimètre suffit à l’acier pour répondre à la norme, l’épaisseur d’un embout composite doit généralement atteindre 9 millimètres pour atteindre les mêmes performances. De ce fait, le gain de poids d’un embout composite en polycarbonate par rapport à un embout métallique n’est que de l’ordre de 10 à 15 grammes ce qui, comparé au poids d’une chaussure (le poids idéal est de 750 à 800 grammes pour une chaussure haute de taille 42), reste dérisoire. Les seuls avantages des embouts composites résident donc uniquement dans leur propriété amagnétique – un plus sur les lieux de travail où il y a la présence de barrières immatérielles comme dans les scieries – et dans leur résistance aux variations de températures. En hiver, ils forment une barrière efficace contre le froid et empêchent le pied de s’engourdir contribuant ainsi à augmenter le confort du professionnel.

L’émergence des embouts composites n’est pour autant pas forcément une mince affaire pour les fabricants qui doivent aujourd’hui axer leur politique d’innovation sur le développement d’embouts plus minces, l’utilisateur recherchant des chaussures plus fines, proches de celles qu’il porte dans la vie de tous les jours.

L’anti-perforation obligatoire

La norme EN ISO 20345 2011 impose également aux fabricants la mise en première monte d’un insert ou semelle anti-perforation (pour éviter tout risque de confusion avec les semelles d’usure, nous emploierons le terme insert). Aujourd’hui, les chaussures avec insert anti-perforation représentent près de 90% du marché de la chaussure de protection, tous secteurs confondus.

Sur le marché, il existe deux types d’inserts anti-perforation, métalliques et textiles. Les inserts métalliques sont en acier inoxydable afin d’éviter qu’ils ne se détériorent sous l’effet de la corrosion. Les inserts textiles sont quant à eux à base de fibre haute-tenacité (le Kevlar® est le plus répandu) et sont plus légers que les inserts inox, plus flexibles et surtout, contrairement aux inserts métalliques qui ne protègent pas la zone périphérique de la plante du pied, protègent l’intégralité de cette surface. Enfin, comme pour les embouts composites, les autres avantages des inserts textiles est qu’ils sont amagnétiques et résistant aux variations de températures.

Différentes semelles d’usure

Selon la norme EN ISO 20345 2011, les semelles d’usure (partie de la chaussure en contact direct avec le sol) utilisées dans les secteurs de l’artisanat, de la construction et des travaux publics doivent être classées HRO, c’est-à-dire résistantes à la chaleur (jusqu’à 300°C maximum) et aux abrasions. Selon le corps d’état auquel appartient le professionnel et donc le type de terrain qu’il fréquente, il existe différentes matières de semelles d’usure comme le caoutchouc et le polyuréthane haute densité.

Fabriquées en une couche à partir de billes de caoutchouc introduites dans des moules puis chauffées, les semelles en caoutchouc vulcanisé sont très largement employées dans les métiers de la sidérurgie et ne répondent, dans le secteur du BTP, qu’aux opérateurs en contact avec des températures très élevées (jusqu’à 400°C), par exemple lors du goudronnage de chaussée. Ces semelles sont toutefois relativement lourdes (le bloc semelle pèse jusqu’à 50% du poids total de la chaussure) et chères à fabriquer.

La semelle d’usure peut également être en polyuréthane haute densité, un matériau plus léger que le caoutchouc, plus souple et qui, de ce fait, est plus sensible aux abrasions et ne résiste à des chaleurs n’allant que jusqu’à 80°C. Depuis quelques années, les fabricants utilisent également un polyuréthane haute densité modifié, en fait des élastomères thermoplastiques de polyuréthane (TPU) qui sont plus résistants aux abrasions que les semelles d’usure en polyuréthane et résistent mieux à la chaleur (120°C maxi). D’aspect lisse et ne présentant pas de bulles du fait de sa densité, ce matériau, déjà utilisé dans le milieu sportif, permet de créer des semelles de couleurs ou transparentes et donc des aspects originaux. Les professionnels utilisant souvent leur pied pour taper dans des matériaux, le devant des chaussures est souvent recouvert d’une protection en TPU.

En termes de géométrie, les chaussures utilisées par les professionnels des travaux publics et les artisans qui passent le plus clair de leur temps en extérieur, comme les maçons, comportent des crampons dont la hauteur varie selon le besoin d’adhérence au sol. Ainsi, un couvreur-zingueur n’a pas d’avantages à posséder des crampons trop hauts qui risqueraient de perturber son adhérence. A l’inverse, ces semelles tendent à être relativement plates pour les artisans travaillant plutôt en intérieur comme les plombiers.

Vers un confort sportif

Hormis pour les semelles d’usure en caoutchouc qui sont directement collées, soudées ou cousues à la tige, les semelles d’usure sont liées à la tige via une semelle intermédiaire dite de confort qui assure comme son nom l’indique le confort du porteur en absorbant notamment les vibrations. Cette semelle de confort peut-être en polyuréthane de densité inférieure à celui utilisée pour les semelles d’usure ou en mousse EVA (Ethyle Vinyle Acétate), un caoutchouc naturel et léger utilisé habituellement pour les chaussures de sport. Aujourd’hui, 60% du marché se concentre sur l’association PU/PU, également baptisée PU double densité (PU2D) qui fait figure de standard car rapide et moins cher à fabriquer tout en affichant une grande robustesse. Néanmoins, les professionnels du bâtiment étant, comme nous l’avons vu plus haut, de plus en plus soucieux du design des chaussures et notamment de l’intégration de couleur, ils se tournent désormais vers des semelles PU/TPU comprenant une semelle de confort en polyuréthane et une semelle d’usure en TPU. Dans ce cas, le PU est d’abord injecté dans le moule puis recouvert d’une couche de TPU. Notons que certaines semelles en caoutchouc contiennent une semelle de confort en polyuréthane qui est fabriqué à l’avance puis placée dans le moule dans lequel sera injecté le caoutchouc, même si ces blocs semelles tendent à disparaître car trop chers à fabriquer.

Les semelles de confort en EVA sont pour leur part utilisées uniquement pour les modèles de type sport et sont obligatoirement collées à la semelle d’usure et non injectée comme pour le polyuréthane.

A noter que mises à part les semelles comprenant de l’EVA qui doivent obligatoirement être soudées/collées à la tige, les versions PU/PU, PU/TPU ou PU/caoutchouc peuvent être soit soudées/collées à la tige soit cousues (le cousu Goodyear est largement répandu). Très résistant, ce procédé permet, en cas d’usure, de ressemeler la chaussure.

Pour compléter le confort des utilisateurs, les fabricants placent aujourd’hui systématiquement à l’intérieur de la chaussure des semelles de propreté. Anatomiques avec le plus souvent du gel d’amortissement au niveau des talons, elles sont amovibles et peuvent se changer lorsqu’elles sont usées. Elles peuvent être conçues avec un textile respirant bénéficiant d’un traitement antibactérien, anti-odeurs, anti-transpiration…

100% S1P et S3 

Contrairement à d’autres secteurs d’activité comme l’industrie par exemple, le marché des chaussures de protection pour le secteur du BTP se concentre uniquement sur deux classes de chaussure régies par la norme EN ISO 20345 2011, les modèles S3 qui représentent près de la moitié des ventes du marché européen de la chaussure de sécurité (42,6% selon l’étude Synamap de 2009) et les modèles S1P (29,6%).

Représentant près de deux tiers des ventes de chaussures de protection sur le marché du BTP les chaussures S3 intègrent cinq propriétés (nous en avons déjà cité quelques-unes) qui s’ajoutent à celles liées celles à la sécurité de l’opérateur : antistatique, résistance aux hydrocarbures, absorption des chocs dans la zone du talon, avec semelle anti-perforation et hydrofuge. Il est nécessaire d’insister sur le terme d’hydrofuge qui signifie, non pas que la chaussure est imperméable, c’est-à-dire qu’elle peut être immergée mais que sa tige résiste à l’eau pendant plus ou moins une heure (minimum requis par la norme même si des cuirs de qualité supérieure peuvent résister jusqu’à trois heures) grâce à un effet déperlant. Traditionnellement, les chaussures S3 sont utilisées dans le secteur industriel, dans le secteur de la construction et dans les travaux publics, c’est-à-dire sur des chantiers durant lesquels les opérateurs sont souvent en extérieur et en contact de l’humidité. Profitons de cette précision pour rappeler que, dans le secteur du BTP, la protection du pied est généralement assurée par les bottes qui représentent, pour ce secteur d’activité, la majorité des ventes.

Moins chers que les chaussures S3 (prix moyen de 15,78 e contre 27,88e, Synamap 2009), les modèles S1P possèdent les mêmes caractéristiques de sécurité et de fonctionnalités si ce n’est qu’ils ne résistent pas à l’humidité. Ils conviennent ainsi parfaitement aux environnement secs comme les secteurs de la logistique, de la production industrielle et bien entendu de l’artisanat. Ce type de chaussures est également apprécié dans le sud de la France où le climat est moins humide. A noter que ces chaussures S1P sont en concurrence directe avec les modèles de classe SB, c’est-à-dire avec juste une résistance au choc de 200 joules. Le choix de l’artisan se fera alors sur son souhait de bénéficier d’une protection intégrale ou non.

Priorité au design

Selon la classe de chaussure, S3 ou S1P, différentes tiges, c’est-à-dire le dessus de la chaussure, sont proposées par les fabricants.

Les modèles S3 sont fabriqués avec deux matières à savoir le cuir naturel (buffle principalement) et le cuir synthétique – 80% des ventes à eux deux – qui répondent parfaitement aux exigences des travaux en extérieur. Le cuir naturel, pleine fleur (dessus de la peau) ou croûte de cuir (dessous de la peau), représente aujourd’hui la grande majorité des ventes du fait de sa grande résistance à l’humidité et, surtout, de ses propriétés transpirantes qui améliorent le confort des porteurs. Toutefois, le cuir demeure une matière relativement coûteuse et les fabricants se tournent désormais vers des cuirs rectifiés en tanneries qui sont moins chers et tout aussi résistants à l’humidité mais ne laissent pas respirer le pied. Le cuir naturel peut également être remplacé par du cuir synthétique comme le vinyle qui présente l’avantage d’être tout aussi performant, notamment face aux agressions extérieures même si sa durée de vie est nettement inférieure que celle du cuir véritable.

Pour les modèles S1P, avec l’arrivée d’artisans plus jeunes et l’importance de l’image de marque des sociétés, le cuir, notamment le cuir velours qui ne résiste pas à l’humidité, a tendance à baisser au profit de chaussures dont le design se rapproche du sportwear. Cette tendance a favorisé la progression de tiges textiles microfibres, comme le mesh ou le Cordura® (des tissus aérés et respirants) qui dominent aujourd’hui la classe S1P au détriment du cuir velours. Toutefois, ces tissus (20% des ventes) ne sont pas adaptés à tous les corps de métiers, un couvreur ayant par exemple besoin d’une chaussure avec une forte résistance à l’abrasion se tournant vers des versions en cuir pleine fleur. A noter que certains fabricants proposent aujourd’hui des modèles mixtes cuir naturel – cuir synthétique ou cuir – textile qui permettent, outre des coûts de fabrication moindre, de varier les couleurs et se rapprocher un peu plus de l’univers du sportwear.

Elargir l’offre dans les négoces

Bien que cette offre pléthorique et particulièrement technique soit montée en gamme ces dernières années, le prix moyen des chaussures de protection commercilialisées dans les négoces matériaux a continué de baisser du fait du nombre important de chaussures premier prix mises sur le marché, Cette baisse du prix unitaire s’explique aussi par le nombre croissant de marques de distributeur. Selon l’étude du Synamap, les négoces matériaux ne représentent qu'une très faible part du marché et les chaussures de sécurité font le plus souvent office de produits complémentaires. Même s'ils entretiennent une plus grande proximité avec les artisans et les PME du bâtiment que les quincailleries et les fournitures industrielles, ces dernières ont l'avantage de l'antériorité sur le marché de la protection individuelle et nouent des contrats cadres avec des majors, d’où des volumes de vente qui sont sans comparaison.

Compte-tenu de ce constat, la première recommandation des fournisseurs à l’égard des négoces matériaux est d’élargir leur offre en vendant, au-delà des modèles commercialisés en MDD, souvent basiques, des chaussures qui répondent à des applications plus variées avec une segmentation plus fine. Ils peuvent par exemple proposer des embouts composites pour le secteur de l’artisanat/PME et des embouts métalliques pour l’intérim. L’idéal est finalement de parvenir à proposer en permanence quatre modèles, à savoir un modèle S3 montant, un modèle S3 bas et deux modèles S1P au look sportif qui viennent compléter l’offre en bottes injectées et fourrées.

Montrer les produits

Malgré le faible poids des chaussures de protection dans le chiffre d’affaires des négoces matériaux, les EPI font toutefois intégralement partie des plans de vente des distributeurs comme en témoigne le nombre croissant d’exposants du secteur qui participent aux salons d’enseigne. De plus, comme nous l’avons vu, les artisans s’équipent davantage et tous les ingrédients sont donc réunis pour que les négoces matériaux accroissent leurs ventes même s’il subsiste certains freins. Tout d’abord, les professionnels conservent l’habitude de s’équiper au dernier moment, la veille voire le matin même du chantier et sont donc souvent dans l’urgence. Ils se dirigent donc le plus souvent tête baissée dans le libre-service du négociant et, au moment de leur choix, se fient uniquement au design de la chaussure, sans réellement chercher à savoir si elle est vraiment compatible ou non à son activité (rappelons qu’en général une chaussure au look sportwear est rarement adaptée aux maçons, tout du moins en termes de longévité du produit).

De plus, les négoces sont souvent de petites structures (entre 5 et 10 salariés) avec un cœur de métier qui se situe essentiellement à l’extérieur du magasin, dans la cour des matériaux, et une clientèle physiquement présente jusqu’à 9h du matin. De ce fait, l’offre en chaussures de protection doit être parfaitement visible (les boîtes sont encore souvent empilées au-dessus des linéaires) pour favoriser des ventes rapides et percutantes. Lors de notre dernier dossier sur les chaussures de sécurité (n°6, juin-juillet-août 2009), nous avions insisté sur la mise en place de shop in shop, espaces de vente dédiés qui faisaient et font d’ailleurs toujours leurs preuves dans les quincailleries, fournitures industrielles et spécialistes de l’EPI et que les fournisseurs tentaient de dupliquer chez les négoces matériaux. Bien que certains aient joué le jeu, la plupart se sont confrontés à un problème de place. De ce fait, les fournisseurs ont souvent abandonné l’idée de shop in shop pour favoriser l’intégration, dans le libre-service de présentoirs verticaux regroupant quatre à cinq modèles ou de présentoirs comptoir mettant l’accent sur un modèle en particulier.

Un marché toujours porteur

Aujourd’hui, grâce à leurs efforts et même s’ils doivent encore motiver certains négociants à vendre des chaussures de protection, les fournisseurs s’accordent à qualifier ces équipements comme des produits à fort potentiel dans les négoces matériaux. Toutefois, même si contrairement à l’industrie, le secteur de l’artisanat et de la construction est un secteur durable où le risque de délocalisation est nul, les ventes de chaussures de protection restent très dépendantes de l’activité. Ainsi, de l’avis des fournisseurs, il est fort probable que le marché de la chaussure de protection pour le BTP poursuive sa décroissance. De plus, les ventes demeurent saisonnières et concentrées sur les périodes mai-juin-juillet et septembre-octobre-novembre, le reste de l’année étant dominé par les bottes de protection.

Compte tenu de l'évolution du marché de la chaussure de protection au global qui s'oriente désormais sur le moyen-haut de gamme (preuve en est, les marques françaises représentaient près de 30% des ventes en 2009, les importations émanant essentiellement de pays européens comme l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne), les négoces matériaux devraient suivre cette tendance et travailler ce rayon à très fort potentiel. Rappelons que les secteurs de la construction et de l’artisanat, qui généraient respectivement 25,1% et 15,7% des ventes en 2009, sont encore aujourd’hui les deux principaux demandeurs de chaussures de protection, devant l’automobile, la chimie et la logistique/transport.

ND

Lemaitre Sécurité
Chaussure Builder


Spécialement développée pour répondre aux contraintes rencontrées sur les chantiers, la chaussure Builder de Lemaitre Sécurité comporte une tige en cuir pull up hydrofuge qui allie souplesse et robustesse. Pour limiter au maximum les risques de perforation, elle est munie du Duo Protection, un système de double insert anti-perforation en acier inoxydable et textile haute ténacité qui offre une très grande protection sur toute la surface de la semelle. La semelle d’usure Helium est en PU2D et intègre le concept Parabolic (forme concave avec effet anti-fatigue) et la Fenêtre-Bidensité (dissipation latérale de l’énergie du talon).

A noter que la doublure Cambrelle assure l’absorption de la transpiration et le séchage rapide pour garantir à l’utilisateur un plus grand confort et plus d’hygiène.


Blaklader Workwear
Modèle 2415 spécial grand froid

La chaussure montante 2415 du fabricant suédois Blaklader Workwear a été spécialement développée pour garder le pied de l’utilisateur au chaud et au sec par grand froid. Outre une tige en cuir pleine fleur, cette chaussure possède un intérieur en Thinsulate qui offre une résistance jusqu’à une température de –20°C. Sa coque en alu procure légèreté et confort et la semelle d’usure remonte sur le bout pour protéger l’avant de la chaussure. A noter que des barres de renfort anti-torsion sont intégrées dans la semelle. Alternative aux bottes, cette chaussure est disponible de la taille 37 à 48.

ISM-Puma
Fuse Motion

Appartenant à la classe S1P, la chaussure Puma Fuse Motion est conçue avec une tige textile respirant comprenant des éléments Fuse.Tec TPU, technologie qui élimine le besoin de coutures épaisses dans la zone de flexion pour offrir un meilleur confort. Sa semelle intermédiaire en EVA garantit un amorti optimal et contribue à améliorer le déroulement du pied. La semelle d’usure comprend pour sa part un insert duoCell qui, grâce à ses couches de cellules, réduit les forces d’impact lors de l’attaque du talon. En termes de protection, elle possède un embout composite et une semelle anti-perforation souple.

Dickies
Chaussure Trainer Gironde

La chaussure Trainer Gironde de Dickies est fabriquée avec une tige mélangeant cuir nubuck et maille nylon tous deux de couleur marron. La semelle anti-perforation est non-métallique tout comme l’embout de protection qui est en composite. De plus, la languette et l’encolure sont matelassées pour optimiser le confort de l’utilisateur. Classée S3, cette chaussure est disponible du 40 au 47.

Honeywell
Chaussure Timberland Pro Snyders S3 SRC

La Timberland Pro Snyders S3 SRC distribuée par Honeywell Safety Products possède une tige en cuir premium imperméable, un embout, une plaque anti-perforation et des œillets non métalliques ainsi qu’une doublure Coolmax. La semelle intérieure est respirante, antibactérienne, anti-odeurs et antichoc. A l’instar des autres modèles de la marque, la semelle PU/TPU injectée a été spécialement conçue pour répondre aux contraintes imposées par le secteur du bâtiment. Elle est disponible du 40 au 47.

Seeds Industry
Grisport Trek HX 74691


La Grisport Trek HX 74691 possède une tige en cuir gras Dakar vieilli pleine fleur. Elle intègre la technologie STS (Super Trail System) qui réside dans l’association d’une semelle extérieures exclusive Vibram avec système anti-torsion TPU avec une semelle intermédiaire injectée en polyuréthane avec inserts anti-chocs, une semelle intérieure amovible perforée avec traitement anti-bactérien et une semelle anti-perforation textile Lensi non-métallique. De plus, cette chaussure possède un bout protégé par une protection PU et un renfort sur l’arrière du pieds pour protéger le talon d’achille. Elle est disponible du 36 au 47.

S24 Bossi
Matrix S3

Le brodequin Matrix S3 a été conçu pour assurer la sécurité et le confort de l’opérateur en milieu difficile, que ce soit dans le secteur du BTP que dans l’industrie. Il intègre un embout composite STC, une semelle anti-perforation en inox et un bout recouvert d’une protection en TPU Duratoe. Sa semelle d’usure en polyuréthane est cramponnée pour garantir une grande adhérence sur les terrains accidentés. Il est commercialisé en coloris noir, de la pointure 39 à 47.

Beta Utensili
Chaussure montante 7294 NKK

Préconisée pour les professionnels qui sont quotidiennement en contact avec une quantité élevée de liquide, la 7294 NKK de l’italien Beta Ustensili est équipée d’une tige montante en nubuck gras hydrofuge. Grâce au Dynamic Control System, la tenue latérale du pied est parfaitement assurée. Un soufflet positionné à l’avant de la chaussure facilite la chausse et la flexion tandis qu’un protège malléole matelassé et doublé (doublure 3D Fresh Linig) protège parfaitement la cheville. L’embout, en matériaux polymériques, est léger, amagnétique, anallergique et isolant électriquement. A noter que la chausse est volontairement large pour garantir le confort de l’utilisateur.

Gaston Mille
Chaussure Unipro


Issue de la gamme tout terrain de Gaston Mille, la chaussure mi-haute Unipro possède une tige en cuir pleine fleur imperméable permettant aux utilisateurs de travailler sereinement sur des sols mouillés. Elle est également dotée de crampons profonds (5 mm) qui assurent une parfaite adhérence sur les sols meubles glissants, boueux ou sablonneux. Très enveloppante, cette semelle est munie de renforts en PU double densité à l'avant et à l'arrière mais aussi de pare-chocs latéraux qui garantissent une sécurité maximale. Le talon est quant à lui décroché pour éviter les chutes et les glissades sur les échelles et les échafaudages. Elle est proposée de la taille 39 à 48.

Uvex Heckel
MacCrossroad Brown

Spécialement développée pour les artisans du second œuvre, la MacCrossroad est recouverte de cuir nubuck huilé qui résiste à la pénétration des liquide. Elle est recouverte sur le bout d’une protection PVC mais aussi sur l’arrière et sur les côtés par des renforts qui garantissent le maintien de la cheville. La doublure en textile mesh évacue la transpiration et assure un séchage rapide.

Sa semelle de propreté Cell Tech anatomique en EVA joue également un rôle important dans l'évacuation de la transpiration. Enfin, la semelle d’usure en caoutchouc Mac Sole Adventure est extrêmement adhérente et bénéficie d’un profil tout-terrain avec des crampons profonds.

Delta Plus
Gamme sportswear

Delta Plus vient de mettre sur le marché une gamme de chaussures de sécurité aux lignes sportswear mais avec un look vintage. La semelle mixte PU/caoutchouc apporte à ses chaussures une grande résistance à l’abrasion, aux huiles et aux hydrocarbures qui leur permettent d’être utilisées dans des environnements agressifs. Comme l’embout, la semelle anti-perforation est en composite et couvre toute la surface du pied afin d’assurer une protection maximale. La doublure intérieure en polyester et la première de propreté en polyester/EVA favorise pour leur part l’aération du pied. Au total cinq modèles bas (S1P) et deux versions hautes (S1p et S3) sont disponibles avec des tiges en cuir et maille aérée ou cuir velours.

Aboutblu
Chaussure Stelvio

Le modèle Stelvio fabriqué en Italie fait partie de la nouvelle gamme de brodequins de sécurité Aboutblu axée sur un niveau élevé de confort et de légèreté. Particulièrement robuste grâce à sa tige en cuir pleine fleur avec membrane imperméable Tepor et isolante Wintherm, elle a été développée pour une utilisation dans des environnements difficiles et convient donc parfaitement aux exigences du bâtiment et des travaux publics. Son embout en composite nouvelle génération est plus large pour assurer un meilleur confort. La semelle anti-perforation est quant à elle flexible et imperceptible dans la marche. Elle est proposée du 38 au 48.

Diadora
Utility Jet S3-HRO-SRC

La chaussure Jet du fabricant italien Diadora Utility est un modèle bas S3 possédant une tige en cuir nubuck et un embout en aluminium. Sa semelle d’usure en caoutchouc nitrile intègre la technologie Geox Net Breathing System qui favorise l’évacuation de la transpiration tout en étant imperméable. La semelle de propreté est thermoformée et donc ergonomique. Grâce à l’action de charbons actifs et de traitements antibactériens, elle laisse parfaitement respirer le pied. Elle est disponible en trois coloris : noir, bleu ciel et rouge foncé.


MTS-Annic
Vinson Overcap Flex

La chaussure S3 (embout composite) Vinson Overcap Flex en cuir lisse pleine fleur et toile Cordura intègre la semelle Extrem 4 qui regroupe un insert TPU (densité 0,4) souple avec une grande capacité d’absorption des chocs, une couche confort en polyuréthane (densité 0,5) légère favorisant l’isolation thermique du pied, une semelle d’usure en TPU (densité 1) résistante à l’abrasion et un système anti-torsion de la cheville en TPU (densité 1,3). Ces quatre densités permettent d’adapter la souplesse de la semelle en fonction de chaque zone sollicitée pendant la marche. De plus, la stabilité est assurée par des crampons très prononcés. La doublure imperméable (membrane On-Tex) utilise la technologie Poromax qui évacue la transpiration vers l’extérieur pour que le pied de l’artisan soit toujours au sec.

Tec Safety Workwear
Mars BTP S3 SRC


Chaussure de type brodequin, la Mars BTP S3 SRC commercialisée par Tec Safety est fabriquée avec une tige pleine fleur de couleur noire. Sa semelle d’usure en polyuréthane double densité est couplée à une semelle anti-perforation en acier et une première de monte en Alpha Cellulose avec une capacité d’absorption d’eau inférieure à 100 mg/cm2. Son embout de protection Tec Light en polycarbonate est protégé par une mousse latex de 2,25 millimètres d’épaisseur. Ce modèle est proposé de la taille 38 à 47.

Europrotection
Chaussure Graphite High


Commercialisée par Europrotection, la chaussure Graphite High de Coverguard Footwear comprend une tige cuir crazy horse marron avec des inserts en textile noir et des renforts talon en TPU. Sa semelle en polyuréthane double densité est antistatique et antidérapante tout en absorbant l’énergie au niveau du talon. Pour plus de confort, la doublure maille est respirante et la languette rembourrée. Elle est proposée de la taille 38 à 47.

Cofra
Chaussure Trivela

La chaussure S1P SRC Trivela du fabricant italien Cofra possède une tige en tissu ultra-respirant et Microtech qui lui apporte un design sportif. La doublure en tissu respirant est résistante à l’abrasion et la semelle de propreté Cofra Soft en polyuréthane parfumé est anatomique, souple et confortable. Le dessin de la couche inférieure garantit l’absorption de l’énergie d’impact et une résistance élevée au glissement. Elle est proposée du 36 au 47.

Ejendals
Jalas 1548 Route +


La Jalas 1548 Route + d’Ejendals possède un embout de sécurité en aluminium renforcé (technologie ProNose) et une semelle anti-perforation en acier. Elle est équipée d’un système avec double absorption des chocs. De plus, la semelle extérieure en nitrile et polyuréthane est antistatique et parfaitement résistante à l’huile et à la chaleur jusqu’à 300°C. Elle est disponible de la taille 36 à 48.

ISM-Puma
Fuse Motion

Appartenant à la classe S1P, la chaussure Puma Fuse Motion est conçue avec une tige textile respirant comprenant des éléments Fuse.Tec TPU, technologie qui élimine le besoin de coutures épaisses dans la zone de flexion pour offrir un meilleur confort. Sa semelle intermédiaire en EVA garantit un amorti optimal et contribue à améliorer le déroulement du pied. La semelle d’usure comprend pour sa part un insert duoCell qui, grâce à ses couches de cellules, réduit les forces d’impact lors de l’attaque du talon. En termes de protection, elle possède un embout composite et une semelle anti-perforation souple.

Baudou
Chaussure Merida


La chaussure Merida de Baudou est fabriquée avec une tige en cuir vachette gras hydrofuge et une doublure textile anti-transpirante. Son soufflet textile matelassé protège la cheville et l’embout composite est à la fois léger et isolant thermiquement. La semelle en polyuréthane double densité est résistante et s’adapte à tous les sols du bâtiment. Elle est disponible de la taille 39 à 46.

Difac
Chaussure Alba CSC 97 SK S3

Commercialisée par Difac, la chaussure CSC 97 SK S3 de marque Alba est à la fois légère, souple et confortable. Sa tige en cuir de couleur marron est hydrofuge et complétée par un surembout en polyuréthane noir. L’embout en composite est ultra-léger et amagnétique et la semelle intérieure anatomique est antistatique et amovible. La semelle en polyuréthane double densité est antistatique, antiglisse et résistante aux hydrocarbures.

Jhayber
Chaussure Escala

Fabriquée en Espagne par Jhayber, la chaussure Escala comporte une tige en nubuck graissée de couleur marron et une doublure en tissu haute résistance. Sa structure sans pores en polyester lui permet d’évacuer la transpiration tout en restant imperméable à l’eau et au vent. La semelle d’usure est en polyuréthane double densité et injectée directement à la tige pour optimiser le confort de port. Elle est disponible du 38 au 47.

Base Protection
Chaussure Frisbee

La chaussure Frisbee B0647 S1P SRC de Base Protection est dotée d’une semelle défatigante réalisée avec la technologie exclusive Tpu-Skin qui réduit de 0,2 millimètre la partie dure de la semelle tout en augmentant la partie moelleuse de la semelle intercalaire Airtech dont l'effet amortissant est amélioré. Elle intègre également la technologie Dry’n Air qui contribue à optimiser le confort de la chaussure grâce à un profil anatomique avec système d’aération qui favorise la circulation de l’air, élimine la chaleur et l’humidité.Cette chaussure est également équipée d’un embout composite SlimCap et d’une doublure antibactérienne Smellstop qui protège le pied des mauvaises odeurs.

Kiplay
Lee Cooper LC Shoe 008

Commercialisée par la société Kiplay, la chaussure basse Lee Cooper LC Shoe 008 est montée sur une semelle extérieure en caoutchouc antidérapante et résistante aux huiles combinée à une semelle intermédiaire Phylon EVA. Bénéficiant d’une ligne sportive avec une tige associant nubuck, maille technique et tissu PU perméable, elle est équipée d’un embout métallique et d’un bracelet de cheville rembourré spécialement conçu pour garantir un bon maintien du pied et donc optimiser le confort de l’utilisateur. Elle est proposée du 41 au 46.

Mascot
Mascot Elbrus

Destinée aux professionnels travaillant en extérieur, la chaussure haute Elbrus (S3) du fabricant danois Mascot est munie d’une coque en aluminium ergonomique qui évite au pied de frotter lors de chaque flexion. Son intercalaire anti-perforation en acier évite toute pénétration de clous ou d’autres objets pointus au travers des semelles et l’intercalaire confort amortit les chocs. La semelle en PU/caoutchouc est antidérapante et résiste aux huiles, aux hydrocarbures, aux produits chimiques ainsi qu’aux hautes températures, jusqu’à 300°C au contact. De plus, un cran pointu placé au travers des semelles assure aux utilisateurs une grande stabilité lors de travaux sur échelle. Pour renforcer sa durabilité, cette chaussure est recouverte à l’avant par un embout en PU particulièrement résistant. Les chaussures sont ainsi protégées contre l’usure du sol lors de travaux agenouillés ou en frottements fréquents contre des surfaces rugueuses.

Singer
Safetrek Roma


Distribuée sur le marché français par Singer, la chaussure en cuir grainé Safetrek Roma possède une doublure haut de quartier textile, une semelle de propreté amovible, une semelle anti-perforation textile et un embout composite. Sa semelle d’usure en polyuréthane bi-densité possède un système d’absorption d’énergie au niveau du talon qui favorise le confort de l’utilisateur. Des renforts situés à l’arrière et à l’avant de la chaussure apportent quant à eux une meilleure résistance aux chocs. Elle est disponible du 39 au 47.