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septembre 2012

Les gants de protection pour le bâtiment

Le bâtiment pointe du doigt ses spécificités

Moins mature que celui de l’industrie, le marché du gant de protection pour le bâtiment est en plein développement. Aujourd’hui, les fournisseurs veillent à proposer des gants spécialement conçus pour les problématiques du secteur de la construction, ce qui devrait contribuer à sortir les ventes de la banalisation. De même, ils développent de plus en plus leur marketing pour faciliter le repérage dans le point de vente, incitant les professionnels à adopter des protections adaptées. Dans ce contexte, le marché du gant de protection pour le bâtiment a donc de beaux jours devant lui.

La protection de la main représente un véritable enjeu de santé publique. Les blessures de la main comptent en effet pour 38% des accidents professionnels, tout secteur confondu. Ce taux confirme le constat plus global effectué par la Fédération européenne des Services d’Urgences de la Main (Fesum) qui a enregistré en 2010 environ 1,4 million d’accidents liés à la main, le tiers survenant au travail et les deux tiers dans la vie courante. La Fesum estime même qu’un accident de la main survient en France toutes les vingt secondes !

Le BTP n’échappe pas à la tendance, au contraire. 35 000 accidents avec arrêt concernant les mains sont enregistrés annuellement dans ce secteur, soit 26,6% des accidents avec arrêt, dont près de 2 500 avec incapacité permanente. La situation hexagonale est loin d’être une exception. Les statistiques européennes sur les accidents du travail (SEAT) d’Eurostat montrent que 38% des blessures du secteur européen de la construction touchent les mains et 51%, les doigts. En France, environ 26% de l’ensemble des blessures concernent les mains et parmi elles, les coupures sont les plus fréquentes. Sans parler des risques de dermatoses et autres allergies auxquelles sont susceptibles d’être notamment exposés les maçons et les peintres.

La main, un outil essentiel

Il faut dire que dans le secteur de la construction, neuf millions de professionnels sont confrontés chaque jour à des utilisations où la main est en première ligne. Néanmoins, si les mains sont l’une des parties du corps les plus exposées, le nombre des travailleurs qui les protège reste insuffisant. Le port du gant n’est visiblement pas une pratique encore très courante sur le chantier bien que l’employeur ait l’obligation de fournir à ses équipes des protections adaptées. Les réticences relèvent de considérations tenant au confort, à l’aspect visuel, mais aussi à des habitudes bien ancrées. Certains artisans ont l’impression qu’ils perdraient en dextérité, en précision, en ressenti des matériaux et matériels utilisés et préfèrent travailler à main nue. Ajoutons à cela le poids des intérimaires et autres contrats à durée déterminée dans ce secteur et nous obtenons ce score désastreux. Une étude citée par Ansell, leader du gant de protection, rappelle que si 80% des artisans du bâtiment sont conscients de la nécessité de protéger leurs mains, seulement 30% portent des gants.

Pourtant la main est aussi un outil extrêmement complexe. Un accident au niveau de la main, même minime, peut ainsi entraîner des séquelles importantes, sans parler des coûts médicaux et ceux supportés par l’entreprise (arrêt du travail, indemnités...).

L’estimation du coût associé à une blessure à la mains est ainsi compris entre 7 500 et 20 000 euros (Source : www.expertsdurisque.com).

Des besoins spécifiques

Contrairement au secteur de l’industrie où ces préoccupations sont largement prises en compte sous l’influence des services de ressources humaines, sécurité et qualité, le secteur du bâtiment apparaît moins mature, surtout en ce qui concerne les petites entreprises artisanales. Néanmoins, on aurait tort d’imputer ce trop médiocre taux d’équipement en gants à la faible sensibilisation des acteurs de la construction.

Jusqu’à une période fort récente, l’offre des fournisseurs était effectivement orientée essentiellement vers l’industrie, les professionnels du bâtiment s’efforçant de faire leur marché à l’intérieur de ces gammes. Certes, les risques liés aux métiers de la construction recoupent souvent ceux de l’industrie, qu’il s’agisse de dangers mécaniques (coupures, écrasements, amputations, liquides chauds, soudure...), de dangers chimiques (irritation cutanée, brûlure, cancer, allergie..), de dangers électriques ou encore de dangers thermiques (froid, chaud). Néanmoins, Iris, l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail dans les entreprises artisanales du bâtiment, fait remarquer que les besoins du bâtiment sont beaucoup complexes que ceux de l’industrie dont les utilisateurs sont centrés souvent sur une seule tâche, réalisée la plupart du temps à l’intérieur, en milieu sec ou gras. De son côté, l’artisan peut être amené à réaliser plusieurs missions, des gestes différents, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il suffit de prendre l’exemple du maçon-carreleur.

Pendant longtemps, le bâtiment a donc été confronté à des modèles peu adaptés à la situation réelle de ses différentes activités, trop polyvalents, et donc peu susceptibles de séduire un artisan déjà par nature peu enclin à en porter. Si le maçon et le plaquiste peuvent dans les faits utiliser le même gant, le second va évidemment avoir besoin d’un gant autorisant notamment de la précision alors que la protection du premier devra faire preuve d’étanchéité, offrir un excellent grip et éviter le contact de la peau avec des produits corrosifs. De même, la protection contre les impacts ne peut se situer sur les mêmes zones selon qu’il s’agit par exemple d’un plombier (renforts sur le bout des doigts) ou d’un maçon (bas de la paume et dessus de la main).

Des problématiques spécifiques

Au début des années 2000, la Capeb, la Fédération française du bâtiment et l’OPPBTP (organisme de prévention du BTP) ont ainsi lancé une action visant à inciter les industriels à se pencher sur les problématiques précises de la construction. Cette sensibilisation a donné naissance à la marque “Recommandé par les maçons”, un label auxquels peuvent prétendre les industriels qui en font la demande si leur gant est sélectionné par les partenaires pour chaque activité de la filière Maçonnerie, en fonction de trois catégories : Construction (manutention, ferraillage...), Coulage du béton et Enduit-finitions-carrelage.

Une quinzaine de gants sont aujourd’hui labellisés, après avoir été testés et évalués sur les chantiers par des professionnels, suivant un protocole établi par l’OPPBTP, garant de l’attribution de la marque. Si certains fabricants n’hésitent pas à mettre en avant leurs modèles certifiés dans les points de vente, il faut bien reconnaître que nombre d’acteurs du marché doutent de la pertinence de cette marque pas forcément encore très reconnue sur le marché et exigeant un investissement de leur part pour obtenir la labellisation. Avant tout, cette démarche a eu surtout l’immense mérite de pointer du doigt les carences des fournisseurs en matière de gants adaptés aux besoins sur le chantier.

Sensibilisation des industriels

Aujourd’hui, les industriels sont de plus en plus nombreux à structurer leurs gammes en direction de la filière bâtiment, donnant à travers leurs catalogues, leaflets et guides de choix de la visibilité à leurs gants dont les caractéristiques conviennent pour les applications de ce secteur d’activité. Ces approches sont déclinées de façon plus ou moins pointues selon les marques, avec parfois une segmentation limitée aux notions de gros œuvre, second œuvre, travaux d’extérieur pour aller jusqu’à une sélection par corps de métier : maçons, carreleurs, peintres, couvreurs, charpentiers, menuisiers, plaquistes, bardage… Les gants et les gammes métier sont élaborés par les fabricants souvent en collaboration avec des organismes comme l’AFPA, des grands donneurs d’ordre du BTP ou des artisans eux-mêmes. Ces préconisations plus précises permettent évidemment d’orienter l’utilisateur vers le produit le mieux adapté à sa tâche et à ses problématiques propres (allergies, respiration...) et par conséquent ne pourra à terme que contribuer à le détourner des produits basiques et trop polyvalents, rarement adaptés et par conséquent vite délaissés.


Un cercle vertueux

Depuis quelques mois, certains d’entre eux, à l’instar de Rostaing et Ansell, ont poussé plus loin leur réflexion en développant des gants pensés directement pour les métiers du bâtiment. Ces démarches ont souvent été de longue haleine et nécessitent pour les industriels de sortir d’une logique de volume pour se pencher sur un marché certes en devenir, mais plus segmenté que celui de l’industrie au niveau des besoins.

Suite à un appel d’offre concernant un gant dédié aux maçons, Rostaing a par exemple réfléchi pendant trois ans avant de lancer sa gamme bâtiment sur Batimat. Quant à Ansell, l’entreprise a créé depuis un an et demi un département dédié à la construction, distinct de celui de l’industrie qui a abouti en janvier 2012 au lancement de la gamme ActivArmr. Pour Ansell, l’objectif est que ce nouveau nom devienne la marque de référence pour les gants dédiés aux artisans et professionnels du BTP dans un univers où le rôle des marques joue encore peu.

Des solutions adaptées au négoce

Ces démarches se prolongent par le déploiement de solutions adaptées pour faciliter le repérage et la vente en magasin. Si dans l’industrie, les gants sont achetés par centaines de paires, le secteur du BTP dominé par les petites entreprises ne répond pas à cette logique, avec une approche plus individuelle. Certes, le comportement des grands acteurs du BTP est proche de celui des donneurs d’ordre de l’industrie, avec toutefois un degré d’exigence sans doute encore inférieur.

Si les grands donneurs d’ordre s’adressent aux spécialistes de l’EPI et aux réseaux de fournitures industrielles, qui présentent l’avantage d’offrir l’ensemble des équipements de protection, les entreprises artisanales privilégient elles essentiellement le négoce en matériaux qu’elles fréquentent pour leurs autres achats. Rappelons que selon une enquête menée il y a quelques années par l’UMGO-FFB et la Capeb, 73% des petits artisans achètent leurs gants en négoce. Les gants figurent ainsi au sein du libre-service, le professionnel étant donc rarement accompagné par un vendeur lors de son achat.

D’où le développement d’aides à la vente adaptées à cette cible : des présentations de linéaire par métier lorsque les produits sont présentés sur broches, des paquets de gants par dix dotés d’une étiquette informatique pour la vente en vrac, des blisters informatifs, des gencods par paire pour les ventes unitaires souvent de mise pour les gants techniques (seuls les gants fins étant ambitextres)… Ces solutions présentent l’intérêt non seulement de faciliter l’acte d’achat à travers une meilleure lisibilité de l’offre mais aident également les négociants, souvent encore novices en matière de protection de la main, à développer cette catégorie de produits. Ils ont notamment les moyens de réaliser des offres commerciales en gants par métier comme ils le font sur d’autres marchés, de développer du cross-selling en implantant par exemple des gants pour les maçons à côté des matériaux, etc. Le but est évidemment de faire évoluer les gants de protection d’un achat de consommables vers une démarche d’équipements.

Combinaison de paramètres

La bonne adéquation du gant à la tâche est liée à la conjonction de différents paramètres en termes de conception, de techniques ou encore de matériaux utilisés. Ceci donnera tout d’abord au gant sa performance par rapport aux risques, les quatre principaux risques répertoriés et normés étant l’abrasion, la coupure, la déchirure et la perforation, représentés à chaque fois selon une échelle de performance de 1 à 4 (1 à 5 pour la coupure). D’autres attentes plus précisément liées à un métier et à des habitudes de travail émergent également : dextérité, respirabilité, propriétés tactiles, confort...

Globalement, dans l’univers du bâtiment comme dans l’industrie, les professionnels ont accès à plusieurs techniques de fabrication : le coupé-cousu cuir et coton, le tricotage coton ou polyuréthane, associé à des fibres diverses et variées, les procédés non supporté et le procédé supporté, sans oublier les traitements (suédage ou poudrage, flocage, chloration, enduction…).

Coupé-cousu et cuir en baisse

La technique du coupé/cousu consiste à découper des pièces en cuir ou en textile formant la paume et le dos du gant, et à les assembler par piquage. Cette technique est surtout mise en œuvre pour les gants en cuir, aujourd’hui en recul. Traditionnellement utilisé par les professionnels du bâtiment, le gant de cuir et le gant en croûte type docker conservent une certaine popularité dans cet univers malgré leur faible résistance à la coupure et au vieillissement. Aujourd’hui, les fournisseurs estiment que les gants en cuir représentent environ 40% des volumes des ventes sur le secteur du bâtiment, les gants fabriqués dans des matériaux autres que le cuir (60%) étant en forte progression.

Le tricoté en essor

Le procédé du tricotage prend donc de plus en plus la main sur le marché, notamment le tricoté un fil (sans couture), grâce à ses nombreux atouts. Mapa a d’ailleurs été le premier à proposer il y a dix ans le premier gant supporté coton. Globalement, le tricotage garantit un bon ajustement, de la dextérité et du confort. La peau respire naturellement, éliminant tout problème de transpiration et la construction sans couture évite la gène et l’irritation des mains. La technique du tricotage permet également de mieux jouer la carte de l’ergonomie avec des formes qui adoptent la position naturelle de la main, diminuant la fatigue, améliorant la sensibilité et le confort. Ainsi, dans certaines gammes, l’auriculaire ne figure plus au même niveau que les autres doigts. Son implantation naturelle, plus basse, est respectée.

Par ailleurs, la vaste gamme de fibres disponibles pour le tricotage garantit l’adéquation entre le gant et la tâche pour laquelle il est utilisé. La résistance mécanique et thermique d’un gant en textile tricoté dépend du type de maille (jersey, bouclette, interlock…) et de l’épaisseur du tricot, identifiable par la jauge du gant, soit le nombre d’aiguilles utilisées par pouce. Plus le chiffre de la jauge est élevé (de 7 à 15), plus le gant sera fin.

Cette résistance dépend également largement de la nature des fibres utilisées avec notamment un développement important des fibres synthétiques qui offrent généralement plus de souplesse au gant que le coton. Parmi ces fibres, des polyéthylènes de haute-densité (HPPE) comme le Dyneema® permettent d’obtenir un excellent niveau de résistance à la coupure tout en conservant finesse et dextérité. Se développent également les fibres para-aramides dont le Kevlar® qui offrent également une bonne résistance à la coupure et au feu.

Ces fibres peuvent êtres associées entre à du coton, qui possède un bon pouvoir isolant et une bonne ignifugation naturelle, de l’acrylique, résistante à l’abrasion et à la déchirure, du polyamide qui résiste à l’abrasion et à la déchirure ainsi qu’à la chaleur jusqu’à 150°C, au polyester résistant à l’abrasion et à la déchirure, au Porelle®, une membrane polyuréthane imper-respirante offrant une étanchéité à l’eau et à certains agents chimiques, etc.

Gants trempés

L’autre avantage du gant tricoté est de pouvoir bénéficier d’une enduction – un trempage dans un bain liquide d’élastomère – sur une ou plusieurs parties de la main de façon à renforcer la protection sur cette zone. Ceci permet d’obtenir un certain compromis entre protection mécanique et dextérité. L’utilisateur a ainsi les moyens de réaliser des gestes précis et avec une bonne préhension dans des environnements de travail différents.

Les gants trempés sont, comme leur nom l’indique, fabriqués par trempage d’une forme en céramique ou en métal dans des bains liquides d’élastomère. Contrairement au gant tricoté enduit, le gant trempé subit une enduction totale, ce qui le rend étanche. Cette étanchéité est toutefois limitée dans le temps et la durée de protection qu’il permet varie en fonction de la matière utilisée pour la trempe et du solvant avec lequel le gant est en contact. Après la trempe, les gants sont vulcanisés ou gélifiés par cuisson puis font l’objet de diverses finitions.

Supporté, non supporté

Deux catégories de gants trempés existent sur le marché, les supportés et les non supportés.

Dans le premier cas, la forme est revêtue d’un tricot textile (le support) avant d’être trempée. Ce support est enduit d’un matériau naturel ou synthétique qui va déterminer les caractéristiques du gant. Ainsi, par exemple, le PVC est reconnu pour sa résistance mécanique et ses qualités de préhension sur surface sèche, humide et grasse, le nitrile offre une excellente résistance à la déchirure, à la coupure, à la perforation et à l’abrasion ainsi qu’une bonne préhension sur surface sèche, le latex et le néoprène sont reconnus pour leurs qualités de préhension sur surface humide et grasse, le polyuréthane pour sa résistance à l’abrasion et sa bonne préhension sur surface sèche, etc.

Les gants non supportés sont en latex (naturel ou synthétique) et prennent leur forme au cours de l’enduction. La forme est directement trempée dans les bains de matière, comme c’est notamment le cas des gants à usage unique. Portés à même la peau, les gants trempés non supportés peuvent être suédés (dits aussi floqués), poudrés ou chlorinés. Le suédage est réalisé à l’aide de fibres de coton de petite taille. Il rend le gantage plus aisé, absorbe la transpiration et est plus agréable au toucher que le caoutchouc. La chlorination a pour objectif de réduire les risques d’irritation ou d’allergie en lavant le gant dans une eau chlorée. Quant au poudrage, il facilite lui aussi le gantage et le dégantage sans augmenter l’épaisseur du gant.

Surrenchère sur la coupure

En termes de risques, la coupure semble être le type de blessure le plus courant dans la construction et touche presque tous les métiers. Ce risque est sans doute aussi celui qui retient le plus l’attention des fournisseurs, sous l’influence des grands donneurs d’ordre qui dans leurs appels d’offre se préservent en exigeant souvent des modèles présentant un haut niveau de sécurité. La plupart des gammes se complètent ainsi de gants présentant des résistances à la coupure de niveau 5, niveau considéré quasiment comme une clé d’entrée sur le marché.

Néanmoins, chacun s’accorde à reconnaître que le niveau 3, voire 4, suffit amplement pour de nombreuses applications de la construction. Certains préfèrent ainsi doter leurs gants d’un niveau de coupure 3, jugé donc suffisant, en l’associant par exemple à un bon grip permettant à l’artisan de transporter une feuille de métal sans qu’elle glisse, et en travaillant davantage sur le confort. N’oublions pas qu’un gant anti-coupure de niveau 5 de qualité sera généralement plus épais, au détriment de la précision.

Aujourd’hui, les fabricants développent des produits réalisés en fibres de nouvelles technologies, de plus en plus résistantes à la coupure comme, on l’a vu, le Kevlar® et Dyneema®, associées parfois à d’autres matériaux comme la fibre d’acier et la fibre de verre. Certains gants sont également conçus de façon à ce que l’utilisateur puisse identifier facilement par un changement de couleur l’usure de son gant et donc une résistance moindre à la coupure.

La fibre de verre fait toutefois partie des matériaux les plus utilisés, à cause notamment de son faible coût. Si différentes qualités de fibre de verre existent sur le marché, offrant plus ou moins de résistance à la torsion et à la pliure, les fournisseurs tiennent à attirer l’attention des professionnels concernant la fibre de verre premier prix. Même si cette dernière permet au gant d’obtenir un niveau 5 à la coupure, elle succombe au moindre choc. Non seulement le niveau de protection n’existe plus mais l’utilisateur, qui ne perçoit pas forcément clairement ce phénomène, peut développer des irritations. En ce cassant, la fibre de verre peut entrer en contact avec la peau provoquant une sensation de picotements. Pour éviter ce problème, la fibre de verre est parfois revêtue d’une gaine qui permet de mieux protéger la fibre et de l’isoler.


Controverse sur la norme

L’exemple de la fibre de verre met en relief la controverse qui existe sur le marché par rapport à la norme EN 388 : 2003. Ainsi, la fibre de verre atteint facilement un niveau 5 à la coupure alors qu’une fibre d’acier va obtenir un niveau 4 ou le Dyneema® un niveau 3, bien que ces fibres soient intrinsèquement plus résistantes.

Visiblement, s’en remettre uniquement à la norme ne suffit donc pas et masque l’apport des nouveaux matériaux. Par ailleurs, l’utilisateur se repère par rapport au niveau de coupure indiqué sans forcément prendre en compte les indices. A chaque niveau de résistance à la coupure, l’indice de protection est multiplié par deux : indice 1,2 pour le niveau 1, indice 2,5 pour le niveau 2, indice 5 pour le niveau 3, indice 10 pour le niveau 4 et indice 20 pour le niveau 5. Ainsi un gant de niveau 4 avec un indice 18 est finalement très proche d’un gant de niveau 5 avec un indice de 8.

Surtout, la norme EN 388 : 2003 est jugée peu pertinente sur le terrain par la plupart des acteurs du marché. Le niveau à la coupure est calculé en fonction du nombre de cycles effectués par la lame sur l’échantillon. Or, le tranchant de la lame peut être altéré par certains matériaux. C’est pourquoi certains gants obtiennent d’excellents niveaux à la coupure sans forcément offrir le niveau de protection correspondant pour l’utilisateur. Par ailleurs, des écarts sont relevés selon des laboratoires qui n’emploient pas tous le même type de lame. Certains professionnels préfèrent ainsi la norme Iso 13 997 dont la technique de tests par tranchage garantit un niveau de résistance à la coupure plus en phase avec la réalité d’utilisation des produits. Les exigences de ce test pour obtenir les niveaux 4 et 5 sont même plus sévères que ceux de la norme EN 388 : 2003.

Le confort s’installe

Nombre de fabricants préfèrent aujourd’hui sortir de la bataille à qui offrira le gant le plus protecteur au meilleur prix pour se pencher sur d’autres notions, aussi essentielles à la garantie du port du gant.

Les gammes se structurent ainsi pour offrir des gants qui gagnent en confort et dextérité. La tendance joue effectivement en faveur de gants qui épousent bien la main et évoluent vers des effets seconde peau. Représentant le premier contact du gant avec l’utilisateur, le notion d’ajustement est importante, avec le respect de la bonne taille même si le cœur du marché se situe dans les tailles de 9 et 10, la présence de velcro au poignet pour une tenue parfaite, etc. Par ailleurs, avec l’apparition de fibres plus légères et tout aussi résistantes, les gants deviennent moins épais, les enductions pouvant être plus fines. De la même manière, les gants épais peuvent aujourd’hui ne pas pénaliser la dextérité.

Des gants plus beaux

Les gammes spécialement dédiées au bâtiment jouent également la carte du design, ce qui permet de mettre le gant au diapason des vêtements qui tendent eux aussi à monter en gamme, en soignant leur style. Certains fabricants travaillent ainsi de plus en plus les coloris de leurs produits afin que les gants eux aussi puissent apporter leur contribution au look de l’artisan, ce qui est là encore de nature à les inciter à porter une protection. De même, les tons se mettent en harmonie avec les conditions de travail. Dans le bâtiment, le sombre est ainsi à l’honneur.

Mauvaises vibrations

D’autres risques comme les vibrations, sont de plus en plus pris en compte. Rappelons que les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont la première cause d’absentéisme au travail. Les ouvriers de la construction passent généralement beaucoup de temps à tenir des outils ou des matériaux à une ou deux mains.

Cette tâche peut exercer une contrainte sur la main, le poignet et/ou le coude. Selon l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, environ 19% des ouvriers de la construction dans l’Union européenne sont exposés aux vibrations en permanence et 54% le sont de temps en temps. Le port de gants qui permettent de réduire les effets des vibrations, avec des coussinets qui améliorent leur absorption, s’inscrit ainsi dans un contexte plus global visant à réduire ces phénomènes (outils à main et électroportatifs...). Le soutien pour les poignets, qui assure une inclinaison correcte du membre et limite l’effort, s’inscrit également dans cette tendance.

Froid et dextérité réduite

Le froid est une autre donnée sur laquelle travaillent les fabricants, dans l’idée d’obtenir des gants plus légers, alternative au gant fourré en cuir. Le froid affecte effectivement la productivité car le sang circule moins bien dans les extrémités, réduisant ainsi la dextérité et la sensibilité des doigts et des mains. Par conséquent, les travailleurs exercent une plus grande force de préhension pour manipuler les outils et autres objets. La fatigue se fait sentir plus vite et le taux d’accidents est souvent plus élevé. De plus, certaines tâches nécessitent une protection thermique car les matériaux gèlent, comme l’acier.

Un vrai potentiel de développement

La meilleure prise en compte des besoins du bâtiment laisse entrevoir évidemment une belle progression pour ce marché. Néanmoins, aucune statistique précise n’existe et le Synamap ne fait pas la distinction entre les différentes catégories de gants. Seules sont disponibles les données de 2009 qui signalaient un marché du gant de protection, tout secteur confondu, de 176,9 millions d’euros, très affecté par la crise économique.
Depuis, si la morosité est toujours de rigueur avec notamment des mises en chantier toujours en retrait, le marché du gant de protection pour le bâtiment semble toutefois être en croissance.

La sensibilisation des entreprises, le poids de la prise en compte des réglementations, l’arrivée de jeunes de mieux en mieux formés au respect de la sécurité favorisent évidemment la montée en puissance des demandes. Et comme le marché gagne en maturité, sous l’influence également du lancement de produits mieux adaptés, l’assortiment monte en termes de qualité. Car pour les fabricants et les distributeurs, l’enjeu est double : séduire ceux qui travaillent à main nue (soit plus de la moitié des travailleurs de la construction) et convaincre ceux qui se protègent déjà que leur gant actuel ne convient sans doute pas à leur tâche.

Dossier réalisé par Agnès Richard

 

 


Un enjeu de santé publique

Comme le rappelle la Fédération européenne des Services d’Urgences de la Main (Fesum), le coût des accidents de la main comprend deux paramètres : le coût médical (chirurgie & anesthésie, implant, frais de séjour, médicaments, rééducation,…) et le coût indirect (arrêts de travail, indemnité, incapacité, perte de productivité, montant pour l’employeur).

Le coût moyen global d’un accident de la main, quelque soit la gravité du traumatisme et de la lésion est ainsi estimé à 12 000 E. Pour une section d’un seul tendon fléchisseur d’un doigt le coût global moyen atteint tout de même 16 000 E.

Les coûts indirects constituent une grosse part des coûts globaux, en particulier pour les accidents du travail (ils atteignent 80%). 35% des accidents de la main (plus de 165 000) ont fait l’objet d’un arrêt de travail et 2,2% des accidents (plus de 10 000) ont entrainé une incapacité permanente partielle.



La main, un outil complexe

Outil utilisé en permanence, véritable organe de communication, de séduction, de perception, la main est d’une complexité et d’une vulnérabilité extrêmes.

Elle dispose d’une trentaine d’os, d’une trentaine d’articulations, de vingt-quatre tendons, de nombreux nerfs, d'un riche réseau d’artères et de veines et des petits muscles. C’est grâce à cette complexité anatomique que la main va aussi bien être un outil d’une extrême précision et finesse que permettre des prises en force.


Ansell met la main sur Comasec

Ansell Limited, acteur majeur du marché des équipements de protection, a annoncé son intention d’acquérir Comasec SAS, le projet étant soumis à l’approbation des autorités. Comasec, dont le siège est situé en France à Gennevilliers, dans le nord de Paris, est positionné dans l’univers du gant de protection, avec une capacité de production de 200 millions de paires annuelles, dans ses usines de Malaisie et du Portugal. L’entreprise emploie 1 200 personnes et diffuse les produits Comasec, Marigold Industrial et Marigold. Cette acquisition contribuera à renforcer la position d’Ansell sur le secteur de la protection des mains, un marché très atomisé estimé à environ 7 milliards de dollars. Elle permettra également de renforcer les positions d’Ansell dans certaines activités comme les secteurs mécanique, chimique, alimentaire et les services publics. « Les produits et solutions de Comasec améliorent de manière significative la présence mondiale d’Ansell au sein des secteurs mécaniques, chimiques, alimentaires et des services énergétiques publics. Tirer parti des forces des deux organisations permettra à Ansell de réaliser d’importantes économies d’échelle dans les domaines de la vente, du marketing, de la chaîne d’approvisionnement et de la fabrication. Nous pensons que cette acquisition favorisera un développement positif du marché de la protection des mains » commente Magnus Nicolin, PDG d’Ansell.


De son côté, Pascal Berend, propriétaire et directeur général de Comasec, entreprise créée par son père en 1948, se félicite de ce rapprochement. « Avec l’entrée de la Chine dans l’OMC et les acquisitions, ces dernières années, de nombreux acteurs indépendants d’EPI par les grandes multinationales, je suis heureux que Comasec s’associe avec Ansell, leader mondial reconnu dans des gants de protection. Ce rapprochement va générer de nombreuses opportunités permettant d’accélérer la croissance et l’innovation, tout en continuant de fournir des produits et services de qualité à nos clients. »

Cette transaction devrait être conclue dans les prochains mois.



Profi Ergo XG

Uvex

Les nouveaux gants de protection Uvex Profi Ergo XG sont adaptés aux métiers du bâtiment grâce à l‘enduction Xtra Grip Technology. La technologie Xtra Grip multi-couches garantit une longévité accrue mais aussi plus de sécurité et de préhension, grâce à son niveau d’adhérence supérieure pour des environnements huileux et humides. La structure particulière en multi-canaux de l’enduction évacue l’huile et les liquides, de manière à optimiser l’adhérence. La doublure en coton certifié Oeko-Tex® Standard 100 apporte un niveau d’absorption de l’humidité de transpiration très important, ce qui assure un excellent niveau de confort et limite les risques d’allergies.

Ce gant existe également avec une enduction complète du dos de la main pour les environnements les plus exposés aux projections d’huile.Une version pour la chimie est également disponible avec le modèle Uvex Rubiflex S XG doté d’une manchette de 35 cm.

La gamme Profi Ergo XG est fabriquée en Allemagne sur le site de production de gants Uvex à Lüneburg.


Gants ActivArmr® Multipurpose

Ansell

Après le lancement de sa gamme ActivArmr® Personal Protective Gear proposant une protection adaptée aux différents métiers du bâtiment, Ansell lance une nouvelle ligne de gants destinés au secteur de la construction. Plus polyvalente car conçue pour faire face à des usages multiples, la gamme ActivArmr® Multipurpose se décline en trois modèles présentant chacun des caractéristiques fonctionnelles et esthétiques propres. Ils assurent un niveau de protection, de dextérité et de préhension optimal quelle que soit l’application.

Le gant ActivArmr® Multipurpose Light Duty convenant pour les applications légères apporte ainsi le bon degré de protection tout en offrant un ajustement de type seconde peau. Son support en nylon perméable à l’air et son enduction mousse nitrile permettent au professionnel de conserver sa dextérité et lui assurent une bonne préhension. Le modèle ActivArmr® Multipurpose Medium Duty (applications moyennes) bénéficie de stries renforcées sur la paume et d’une couche de Kevlar® de DuPont™. Il résiste bien à l’abrasion et aux coupures tout en offrant un excellent niveau de dextérité et de précision. Le gant ActivArmr® Multipurpose Heavy Duty (travaux lourds) a lui été conçu répondre aux conditions de travail les plus extrêmes. Intégrant l’Intercept Technology d’Ansell (technologie permettant de produire des gants tricotés moins épais et plus légers), renforcé par des fibres de Kevlar® de DuPont™, il apporte une protection optimale au quotidien contre les perforations, les coupures et l’abrasion.

Gant 305 Grip Extra

Showa

Le gant Showa Best 305 Grip Extra offre une protection multi-usages et polyvalente pour les métiers de la construction. Il répond aux besoins des travaux de gros œuvre, de maçonnerie, de toiture, des travaux de finition et des travaux publics. Il protège contre les coupures et offre une préhension excellente.

Conçu dans un tricot coton et polyester sans couture, avec enduction en latex naturel, ce gant est souple et doux, absorbe la transpiration, est très confortable et offre une bonne résistance mécanique. Il protège la main en milieux humides et face aux agressions de détergents ou d’alcools. Les articulations sont enduites pour une protection étendue au dos de la main. Grâce à la finition rugueuse sur toute la surface, il assure une tactilité et une préhension meilleures. L’absence de couture évite les irritations par contact de la peau.



Venicut

Delta Plus

Delta Plus a enrichi sa gamme Venicut avec des gants dotés de la nouvelle fibre Deltanocut®. Cette fibre aide à une meilleure visibilité au poste de travail par ses codes couleurs et permet d’améliorer le confort de l’utilisateur.

Il s’agit d’un polymère mono-fibre très résistant, permettant une épaisseur moindre par rapport aux fibres classiques (mélange de plusieurs fibres) et par conséquent, apporte une dextérité maximale. Sa composition apporte un niveau 3 à la coupure.

Sa texture très douce au toucher procure un très grand confort et garde une sensation de fraicheur pour le port du gant toute la journée. La fibre Deltanocut® est également lavable pour une meilleure hygiène et une réutilisation des gants dans des conditions très saines.

Gant MacPro

Rostaing

Rostaing a développé avec la Capeb le gant MacPro qui bénéficie du label OPPBTP Recommandé par les maçons (enduits, finitions, carrelage et construction). Dédié donc aux gros travaux de maçonnerie, à la manutention coupante, à la pose de vitrage, bardage, etc., ce gant tricoté en fil anti-coupure (5/5) offre également une excellente dextérité pour tous les gros travaux abrasifs et coupants en milieu humide. Il bénéficie effectivement d’une enduction latex ultra-souple avec une bonne résistance à l’abrasion, prolongée sur la main pour assurer une meilleure étanchéité. Une fermeture auto-agrippante assure le serrage au poignet.

Puretough P3000

Comasec

Le gant Puretough P3000 de Comasec (Marigold International) est un modèle tricoté sans couture (jauge 13), fabriqué à partir de fibres synthétiques hautes performances et haute visibilité, utilisant la Technologie de Tricotage Techcor®. Son revêtement gris sensitif est conçu avec un mélange de compound synthétique à base aqueuse placé sur la paume et le bout des doigts. Ce gant convient pour des manipulations fines nécessitant une très bonne protection à la coupure.

Il bénéficie d’un traitement hydro et oléofuge sur la doublure et l’enduction et est disponible en cinq tailles (7, 8, 9, 10, 11).


Ultrane 553

Mapa Professionnel

Destiné notamment aux professionnels du bâtiment pour la préparation de surface, la manipulation ou encore la pose de structure métallique, le gant Ultrane 553 présente une excellente résistance à l’abrasion. Son revêtement nitrile résiste aux salissures grasses et huileuses. Sa finesse préserve néanmoins la sensibilité tactile du porteur et une grande précision des gestes.


NYMFIT00

Singer

Le gant de protection NYMFIT00 de Singer bénéficie d’un support tricoté une pièce (jauge 15), d’un mélange de fibres polyamide et fibres Elasthanne et d’une enduction nitrile mousse (New Foam Technology -2NFT). Le montage sans couture améliore le confort de l’utilisateur (absence d’aspérité, de points d’échauffement) et la dextérité pour la prise d’objets fins. La fibre polyamide offre une grande ténacité et est particulièrement résistante à l’abrasion. Elle résiste aux moisissures et aux champignons. Elle est peu absorbante à l’eau. La fibre élastique Elasthanne apporte de la souplesse et de la flexibilité au tricot qui s’adapte idéalement aux contours de la main pour un excellent confort. L’enduction nitrile mousse améliore non seulement la protection mais apporte également une très bonne prise en main en milieu humide en évacuant l’excès de fluides sur la surface. Le nitrile apporte une bonne protection contre les huiles et les graisses. Ce gant est disponible en taille 7, 8, 9, 10.


Gant Spécial

Outils Gérin

Convenant pour l’utilisation d’outils électroportatifs (perceuses, perforateurs…) et d’outils à manche (pelles, bêches…), ce gant 100% textile est doté d’une paume en polyester avec renfort en mousse dans la paume et le dos. Il dispose d’un poignet élastique avec une patte auto-agrippante. Il présente un niveau 1 à la coupure et un niveau 2 à l’abrasion, à la déchirure et à la perforation.


Gants Taeki 5

Euro Protection

Le gant Taeki 5, tricoté avec des fibres de verre, Spandex et synthétiques, offre une très bonne résistance à la coupure (niveau 5), tout en préservant dextérité et souplesse grâce à une forme qui épouse la main. Son dos est aéré pour permettre une bonne respirabilité. Son enduction latex permet également de réduire les vibrations. Il convient notamment pour des travaux précis et la manipulation de pièces et de composants tranchants. Trois tailles disponibles (8, 9, 10).



Tegera 738

Ejendals

Tegera 738 est un gant de protection contre les coupures dotée de la fibre Dyneema, qui confère une excellente protection contre les bords tranchants et les lames (niveau 3). Entièrement enduit de nitrile, il résiste parfaitement aux huiles et aux liquides. Confortable, ce gant est également très souple et malléable. Il est équipé d’une manchette légèrement plus longue qui protège les poignets délicats.




Maxiflex 34847

Difac

Le gant de précision Maxiflex joue la carte de la polyvalence du fait de sa conception qui assure confort et performance. Il offre un rembourrage renforcé grâce aux picots utilisés sur la partie sollicitée de la paume tout en conservant une dextérité et des sensations tactiles au bout des doigts. Ce gant autorise donc une manipulation de précision. Il est disponible de la taille 5 à la taille 11.


Gant maçon

Espuna


Espuna présente différents modèles de gants adaptés aux différents métiers du bâtiment.

Dédié aux maçons et ferrailleurs, ce modèle en mousse nitrile offre une grande résistance à l’abrasion et aux risques de coupures (niveau 5) tout en étant très confortable. La marque présente également notamment un autre modèle en mousse nitrile permettant une grande liberté de mouvement, un meilleur confort et une réduction de la fatigue convenant plus particulièrement aux carreleurs, couvreurs, monteurs. Quant à son modèle en polyuréthane (sans DMF) qui allie excellente résistance à la coupure, confort et sûreté de manipulation, il est dédié aux plâtriers, plaquistes et coffreurs.