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janvier 2015

La découpe du carrelage

Saisir l’opportunité d’un matériau tendance

Dominé ces dernières années par les revêtements bois, le carrelage est aujourd’hui, par sa variété et les nouvelles possibilités qu’il autorise, un matériau au cœur des tendances décoratives de l’habitat. Bien que technique et principalement mis en œuvre par des professionnels, il reste pourtant sous-estimé par les négoces matériaux qui, en donnant priorité à leur cœur de métier, passent à côté d’un secteur porteur. Car, réussir à vendre du carrelage et ainsi répondre aux nouvelles attentes des particuliers et donc des artisans, c’est également commercialiser tous les outils nécessaires à la découpe et à la mise en œuvre des carreaux… autant dire des produits souvent techniques et à forte valeur ajoutée qui permettent de conserver des marges relativement importantes, un plus dans le contexte économique actuel. Pour autant, il est bien évidemment impossible pour un généraliste de se muer en spécialiste du jour au lendemain ; d’où l’importance de savoir sélectionner les produits notamment en ce qui concerne les outils de découpe pour à la fois coller aux habitudes de sa clientèle carreleur qu’à l’évolution du carrelage.

Comme souvent dans BATIdistribution, nous commencerons ce dossier portant sur la découpe du carrelage par avancer quelques données chiffrées. S’il est difficile de déterminer un volume concernant les outils que nous allons détailler dans cet article thématique, il nous a été en revanche possible de recueillir quelques chiffres propres au carrelage dont l’évolution de marché, vous vous en doutez, influence grandement les ventes d’outillages dédiés commercialisés dans les négoces matériaux et les distributeurs spécialisés. Ainsi, selon l’EUF, association européenne qui regroupe les fédérations nationales des entreprises de carrelages (dont la division carrelage de la FFB qui nous a transmis certaines de ces données), la consommation française annuelle de carrelage se situait en 2012 aux alentours de 122,5 millions de mètres carrés contre 124,8 millions en 2001 et 119,2 millions en 2010 – le marché européen dépasse pour sa part les 1 509 millions de mètres carrés –. Retenons le ratio de deux mètres carrés par habitant qui est plus ou moins la moyenne du marché français depuis plusieurs années.

Avec une consommation loin d’être négligeable, le carrelage se positionne comme un matériau stratégique bien qu’il ne soit pas, à proprement parlé, une spécialité française. En effet, bien que, sur le marché des revêtements de sol (commercial et résidentiel), il fasse figure de numéro un avec une part de marché de 40% contre 24% pour les textiles, 19% pour les sols stratifiés et 6% pour les parquets, sa production en France reste faible. Ainsi, en 2012, les fabricants français ont produit « seulement » 25 millions de mètres carrés quand les deux principaux producteurs européens, l’Italie et l’Espagne affichaient un volume supérieur à 400 millions de mètres carrés chacun. Conséquence de cette sous-production, la France est un pays qui exporte peu de céramiques (environ 6,5 millions de mètres carrés) et qui donc importe des volumes importants (104,1 millions de mètres carrés), principalement en provenance d’Italie (48,5% des importations), d’Espagne (26,6%), du Portugal (11,3%) et de Turquie (4,3%).

Un matériau professionnel et technique

Concernant ses ventes, le carrelage est majoritairement commercialisé par des distributeurs professionnels (surtout des spécialistes) qui regroupaient, en 2013, 63% des ventes en valeur. De ce fait, les poseurs sont principalement des professionnels (65% du marché), le secteur du carrelage en France rassemblant plus ou moins 5 000 entreprises pour un total d’environ 25 000 carreleurs (à titre indicatif, l’Espagne compte 85 000 carreleurs). Cette professionnalisation du marché tient à plusieurs raisons. D’abord, il convient d’admettre que poser du carrelage n’est pas une mince affaire et préparer le support, découper les carreaux (nous y reviendrons), coller, jointoyer, nettoyer… sont des étapes aussi techniques que cruciales dans l’obtention d’un résultat final de qualité. Mais, outre la mise en œuvre, le choix du carrelage en lui-même nécessite la prise en compte d’un certain nombre de paramètres qui dépassent le cadre du simple aspect visuel. Par exemple, la faïence est un revêtement qui peut se décliner dans une grande variété de coloris mais qui, du fait d’une double cuisson lors de sa fabrication est relativement fragile, sa pose n’étant autorisée que sur les murs intérieurs. Il existe également une grande variété de grès, la quasi-totalité des ventes se canalisant sur le grès cérame, un carrelage particulièrement résistant du fait de sa composition à partir d’argile et de silice et d’une vitrification à une température de 1 300 °C.

Le grès cérame, carrelage numéro un

Le grès cérame se décline en différentes versions selon la nature du chantier (intérieur, extérieur…) et l’esthétisme désiré. Par exemple, le grès cérame pleine masse possède une structure interne identique à sa surface qui peut être lisse pour une pose en intérieur ou structurée pour une mise en œuvre en extérieur. Il est surtout préconisé pour revêtir les zones de passage intense et affiche une grande résistance au gel et aux rayures. Le grès cérame émaillé est quant à lui recouvert d’une fine couche d’émail qui le rend à la fois résistant et peu poreux. Il convient donc parfaitement pour les zones de grand passage tout en permettant de varier les univers décoratifs, du traditionnel au plus contemporain. Le grès cérame poli est quant à lui très compact et sa surface présente un aspect brillant non émaillé et est légèrement poreuse. Ce grès ne se pose donc qu’en intérieur et doit impérativement subir un traitement anti-tâche soit après la pose, soit, depuis l’arrivée de la nanotechnologie, lors de sa fabrication. De couleur unie ou d’imitation marbre, il est principalement utilisé pour créer des ambiances luxueuses. De plus en plus rare du fait d’un process de fabrication long nécessitant le passage des matières premières dans une tréfileuse, le grès étiré est préconisé pour apporter au sol un décor rustique à l’instar des carreaux de terre cuite qui sont considérés comme les premiers carrelages et dont l’aspect chaleureux séduit toujours. A noter qu’en plus des différents grès que nous venons de citer, le marché du carrelage regroupe d’autres types de matériaux comme la mosaïque (pâte de verre), les briques de verre…

Des formats de plus en plus importants

Compte-tenu de des propriétés que nous venons d’énumérer, le choix de tel ou tel carrelage peut dépendre du type de pièce dans laquelle il sera posé. Retenons que plus le lieu est passant, plus le carrelage devra être résistant aux chocs et aux tâches, un grès cérame pleine masse ou émaillé convenant parfaitement dans une cuisine (certains sont plus robustes que l’acier) quand les faïences sont uniquement préconisées pour revêtir les murs d’une cuisine ou d’une salle de bain. La destination du carrelage répond à des normes qui prennent en compte différents critères comme la résistance du carreau à l’usure, à l’eau, aux tâches…

Une fois la nature du carreau sélectionnée, il convient de déterminer son format qui influencera directement sur son type de pose (rectiligne ou diagonal) et sur le volume final apporté à la pièce. En effet, il est d’usage d’utiliser des grands formats de carreaux pour des surfaces importantes (à partir de 30 m2) et, au contraire, de privilégier les petits formats pour les pièces plus petites. Depuis plusieurs années, la tendance du marché s’oriente vers des carreaux de plus en plus grands suivant ainsi l’évolution de l’aménagement de l’habitat qui privilégie davantage une grande pièce de vie intégrant une cuisine ouverte plutôt que la multiplication des pièces cuisine - salle à manger - séjour. Ainsi, s’il y a encore une petite dizaine d’années, le standard se focalisait sur des carreaux de 30 x 30 cm, le cœur de vente se situe désormais sur le format 40 x 40 cm voire 60 x 60 cm. Si cette évolution est, somme toute, mesurée pour le marché du résidentiel, elle est en revanche nettement plus marquée sur le secteur tertiaire (locaux commerciaux, halls d’immeubles de bureaux, hôtellerie…) où la taille des carreaux peut avoisiner les 2 x 1,80 mètres voire 3 x 1 mètres. A noter que, bien qu’il n’existe pas de corrélation directe, plus le format du carreau est grand, plus son épaisseur augmente (entre 2 et 3 mm) et plus la coupe devient délicate, d’où l’importance pour l’artisan de bien s’équiper. D’autant que la moindre épaufrure peut coûter cher, le prix d’un carreau de 2 x 1,80 mètres pouvant avoisiner les 300 euros au mètre carré. Depuis quelques temps, des carreaux « slim » ont fait leur apparition sur le marché. Malgré une épaisseur moindre, généralement de l’ordre de 1,2 mm, leur coupe est tout aussi sensible du fait de leur plus grande fragilité.

L’incontournable coupe-carreau manuel

Pour réussir une coupe parfaite des carrelages, il convient de s’équiper du bon matériel selon la nature du carreau, le type de découpe et la surface à couvrir.

Le coupe-carreau manuel qui est souvent baptisé « carrelette » en référence à la marque déposée par la société française PRCI est préconisé pour réaliser des coupes rapides, faciles sans nécessiter un quelconque apport d’énergie si ce n’est celle émanant des bras et poignées de l’artisan. Très simple d’utilisation, le coupe-carreau est constitué d’un socle sur lequel est fixé un chariot mobile dans le sens de la longueur et comprenant une tête de coupe équipée d’une molette en carbure de tungstène ou en titane. Pour couper le carrelage, il suffit de tracer une ligne de coupe sur le carreau puis de faire glisser la tête de coupe le long de cette ligne pour réaliser une première amorce, la coupe ou plutôt la « casse » finale du carreau se produisant en exerçant une pression sur la poignée du chariot. Cette simplicité ainsi que la rapidité de coupe permettent à ces machines d’être fortement plébiscitées par les artisans, sa part de marché dans la distribution professionnelle étant estimée à 60%.

Néanmoins, les coupe-carreaux manuels ne peuvent être utilisés que pour réaliser des coupes droites et dans des carreaux de dureté moyenne ne dépassant pas une certaine épaisseur ainsi que pour des surfaces peu importantes. Ils conviennent ainsi pour la pose de carrelage dans des WC, des salles de bains et généralement dans les autres pièces à condition qu’elles n’excèdent pas 10 m2 pour limiter la pénibilité du travail de l’artisan. Nous y reviendrons. Ils peuvent de fait servir à couper les carrelages muraux en faïence ainsi que les carrelages de sol de densité moyenne voire, pour les modèles les plus hauts de gamme, de densité relativement forte comme les grés cérame pleine masse. Les fabricants ont en effet augmenté la pression de séparation de leur machine, le cœur des ventes offrant désormais une pression de 550 kg contre 450 kg auparavant, les modèles les plus perfectionnés allant jusqu’à délivrer une tonne de pression quand celle-ci dépassait rarement les 500 kg il y a dix ans.


Evolution vers les grands formats

Le format des carreaux ayant tendance a augmenté, les fabricants de coupe-carreaux manuels ont du prendre en compte cette évolution pour rester en phase avec les exigences des utilisateurs. De ce fait, les tables des outils ont été allongées et si le cœur des ventes se situe encore sur des coupe-carreaux manuels admettant des longueurs de coupes maximales comprises entre 45 et 65 cm, les négoces matériaux possédant une forte clientèle carreleur mais surtout les distributeurs spécialisés carrelage référencent désormais des versions autorisant la coupe de carreaux de 90 cm, 1 mètre voire 1,25 et même 1,55 mètre de longueur. Conséquence de cet allongement de la surface de travail, les bases des coupe-carreaux doivent être plus rigides pour garantir une coupe toujours aussi nette. Reste que ce renforcement ne doit pas se faire au détriment du poids de l’outil qui est, ne l’oublions pas, un outil portatif que l’artisan déplace fréquemment tout au long de son chantier. Ainsi, les fabricants présents dans la distribution professionnelle optent la plupart du temps pour des bases en aluminium, métal qui a la particularité d’être très résistant sans ajout de poids.

L’augmentation de la taille des carreaux a également nécessité une plus grande stabilisation du carrelage sur la machine pour éviter tout risque de basculement. Pour cela, les fournisseurs ont équipé leurs outils de bras d’expansion faisant office de stabilisateurs ainsi que d’amortisseurs en caoutchouc. Les barres sur lesquelles coulissent les têtes de coupe ont aussi fait l’objet d’améliorations et les modèles monorails ont progressivement laissé place à des versions double barres. Les têtes peuvent quant à elles être montées sur plusieurs roulements à bille (jusqu’à neuf) contre un voire deux il y a une dizaine d’années. A noter que pour prévenir l’usure, ces roulements peuvent être réglables afin de rattraper les jeux et ainsi conserver des coupes parfaitement droites. Enfin, les molettes peuvent être antivibration ou antipivotement pour apporter une grande précision et sont la plupart du temps remplaçables via un système de changement rapide. D’autres équipements peuvent s’ajouter à ceux que nous venons de citer, comme une équerre graduée orientale pour faciliter les coupes en diagonales et le report des mesures.

L’autre grand axe de développement concerne la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS). Ainsi, si depuis plusieurs années, la plupart des fabricants ont remplacé les poignées de tirage en plastique traditionnel par des poignées bi-matière, PRCI a été le premier à proposer une poignée ergonomique qui permet à l’artisan de conserver une position naturelle de son avant-bras évitant les tendinites ou l’écrasement du canal carpien, pathologies du carreleur engendrées par la torsion du poignet lors de la coupe. Cette poignée ergonomique est ajourée pour que l’artisan puisse voir le trait de coupe.
A l’opposé de tout ce que nous venons d’aborder, le marché des coupe-carreaux manuels comporte également des machines plus petites. Préconisées pour la coupe de mosaïques ou de pattes de verre, ces versions qui admettent des longueurs de coupe jusqu’à 33 cm, sont plutôt commercialisées en GSB même si elles intéressent de plus en plus les revendeurs professionnels.

L’alternative électrique

A l’inverse des coupe-carreaux manuels, les coupe-carreaux électriques, en fait une scie sur table, sont davantage plébiscités par les GSB. Ces machines correspondent en effet à des attentes plus proche de celles des particuliers, les professionnels les trouvant nettement moins pratiques que les coupe-carreaux manuels. Ils sont effectivement plus lourds, pesant entre 12 et 20 kg avec leur embase en fonte d’acier ou en aluminium pour les modèles professionnels, et donc moins faciles à transporter avant et pendant le chantier. Par ailleurs, ils émettent de la poussière lors de la coupe, engendrent un bruit important, nécessitent un apport d’électricité et d’eau pour éviter la surchauffe du disque diamant et ont l’inconvénient de s’utiliser principalement à même le sol, même s’il existe des trépieds.
L’un de leur principal atout réside dans le peu d’effort qu’ils requièrent. Pour couper le carrelage, il suffit de positionner le carreau sur le plateau, qui peut être strié pour récupérer l’eau de coupe, et de l’amener vers le disque diamant (diamètre 100 à 200 mm). Pour l’artisan, la seule opération consiste donc à pousser le carreau vers le disque et, deuxième avantage, à orienter la coupe. A l’inverse d’un coupe-carreau manuel, il est en effet possible de réaliser des courbes, des biseaux (le plateau sur lequel est posé le carreau peut s’orienter jusqu’à 45°), des angles… et autres formes plus originales, à condition toutefois d’être sûr de son geste. Le troisième avantage lié à l’utilisation d’un coupe-carreau électrique est qu’il n’y a pas de longueur de coupe limitée puisque c’est l’artisan qui amène le carreau vers le disque et non le disque qui vient au carreau. De plus, grâce au disque diamant, il permet de découper des carreaux de plus forte densité (et même d’autres matériaux comme le granit et le marbre) que les versions manuelles et dans de plus grandes épaisseurs, de 20 à 80 mm, en une ou deux passes selon le diamètre du disque diamant mais aussi selon la puissance du moteur. Cette dernière est comprise entre 500 et 900 watts, les moteurs de 750 watts faisant figure de standards. De plus, l’utilisation d’un disque diamant permet de garantir une meilleure finition qu’avec un coupe-carreau manuel puisque le carreau est découpé et non pas cassé.

Les scies radiales, l’outil du carreleur

Il existe une seconde catégorie de coupe-carreaux électriques, à savoir les scies radiales qui peuvent également être baptisées coupe-carreaux à bras. Ces machines se présentent sous la forme d’un plateau en aluminium monté sur des pieds et d’une tête de coupe montée sur rail qui intègre un moteur et un disque diamant (diamètre 200 à 350 mm). Faciles d’utilisations, il suffit à l’artisan de placer son carreau sur le plateau puis de faire coulisser le disque diamant pour le tronçonner. Ces machines représentent un investissement non négligeable (de 500 à 1 000 euros) et sont très largement utilisées par les carreleurs de métier ainsi que par les maçons pour la coupe d’autres matériaux. Ces scies permettent en effet de répondre au revêtement de grandes surfaces et de couper tous types de carrelages, notamment ceux de grandes longueurs. Comme pour les coupe-carreaux manuels, les fabricants de coupe-carreaux à bras ont suivi l’évolution du carrelage et proposent des machines dont la longueur du plateau varie entre 60 et 180 cm avec parfois des rallonges latérales – la largeur du plateau doit être raisonnable pour que la machine puisse passer facilement les portes. La stabilité de la machine est donc primordiale et, si les modèles d’entrée de gamme sont munis de pieds traditionnels croisés en X, les versions moyen et haut de gamme possèdent des pieds de type tréteaux avec renforts. Des pinces peuvent également être ajoutées pour plaquer le carreau sur le plateau pour éviter toutes vibrations engendrées en fin de coupe. Comme pour les scies sur table, la puissance du moteur détermine la nature du carreau à découper. Compte-tenu de leur destination, les scies radiales nécessitent une grande puissance et sont généralement équipées de moteurs allant de 900 à 2 500 watts. Au-delà, la machine serait trop lourde et quasiment stationnaire, le poids étant déjà relativement élevé puisque les plus petits modèles avoisinent 35 kg quand les plus imposants pèsent aux alentours de 70 kg. Toutefois, certains fournisseurs proposent des scies radiales portatives, des scies circulaires munies d’une arrivée d’eau, qui, bien qu’elles soient moins puissantes, sont nettement plus légères et mobiles que les versions sur table.

Vers des coupes à sec ?

Parmi les autres améliorations portées sur ce type de machines, notons l’ajout quasi-systématique, du moins pour les modèles moyen et haut de gamme, d’un laser monté au-dessus du disque pour guider l’utilisateur même si cette fonction est déjà assurée par le rail. Le montage de têtes de coupe modulaires et leur inclinaison présentent un réel intérêt puisqu’elles permettent respectivement d’attaquer la coupe au milieu du carreau et d’effectuer des coupes en biseau. Enfin, citons l’installation quasiment de série de protecteurs thermiques et contre la surintensité du moteur mais aussi d’un robinet d’eau muni d’un régleur de débit. Indispensable pour découper les carreaux par abrasion, comme c’est le cas avec les coupe-carreaux électriques, pour refroidir le disque et limiter l’émanation des poussières, l’apport d’eau peut aujourd’hui être évité. Norton Clipper vient en effet de mettre sur le marché une scie radiale qui effectue des coupes à sec permettant d’encoller directement le carreau sans le faire sécher. Après une coupe sous eau, le séchage du carreau est primordial pour éviter, en cas de pose trop rapide que l’eau, en s’évaporant, laisse place à de l’air et engendre un phénomène de son creux. Pour éviter l’émission des poussières, cette machine peut être branchée sur un aspirateur. Reste que cette technologie est, pour l’instant, réservée aux carreleurs devant présenter un rendu de très haute qualité et commence donc seulement à être référencée chez les négoces spécialistes carrelage.

Le disque diamant, fondamental

Si, comme nous venons de le voir, le choix de l’outil est important dans l’obtention d’une coupe parfaite, l’artisan doit également opter pour le disque diamant qui convient le mieux à la nature du carrelage et à l’outil utilisé. Contrairement aux disques diamant destinés à la découpe du béton qui sont munis de segments, les disques diamant préconisés pour le carrelage possèdent une jante continue. En effet, les premiers sont conçus pour enlever un maximum de matière et pour réaliser des coupes profondes, deux fonctions qui ne concernent pas la découpe des carreaux. Néanmoins, face à l’évolution des formats et la dureté croissante des carrelages, les fabricants de disques diamant ont démocratisé les jantes cannelées qui améliorent la vitesse de coupe tout en assurant une bonne finition sans épaufrures. A noter que les jantes continues sont rapportées sur la tôle du disque par frittage (emboîtement à la main sur le disque d’où une production exclusivement asiatique) ou électrodéposition. Généralement, leur épaisseur varie entre 5 et 10 mm, critère qui influe grandement sur le coût du disque qui peut varier de un à dix.

Concernant les diamètres, ceux des disques diamants préconisés pour découper le carrelage sont principalement compris entre 200 et 300 mm. Il n’est toutefois pas rare de trouver chez les négoces spécialisés carrelage des disques de diamètre 115 à 180 mm pouvant se monter sur des meuleuses ou des scies radiales portatives, par exemple pour réaliser des découpes d’appoint à sec, mais aussi des disques de 350 mm de diamètre, ces derniers étant destinés aux scies sur table multimatériaux conçues aussi bien pour découper du grès cérame que des blocs béton ou de la brique.

Concernant le choix du disque selon la nature du carreau, contrairement aux modèles dédiés à la coupe du béton, les disques diamants pour la découpe du carrelage sont souvent mono matériau, le disque polyvalent universel n’existant pas ou alors seulement pour des catégories de carreaux, les grès de forte densité par exemple. Il est en effet impossible de découper de la faïence avec un disque prévu pour couper un grès cérame pleine masse et inversement.

Des disques de plus en plus fins et silencieux

En termes d’évolution, le marché du disque diamant pour la découpe du carrelage a connu ces dernières années, une course à la finesse, les industriels cherchant à commercialiser le disque le plus fin possible pour offrir une vitesse de coupe élevée et un niveau de finition excellent. Toutefois, compte tenu de la dureté grandissante des carreaux, les fabricants ont du freiner leur recherche, un disque de plus en plus fin risquant de fatiguer trop rapidement, voire de se voiler au point de présenter un risque de casse et donc un danger pour l’utilisateur. De ce fait, aujourd’hui, même si les disques fins sont les plus vendus, leur épaisseur est désormais contrôlée et s’il existe des disques de 1 mm d’épaisseur, les fournisseurs recommandent une épaisseur de 1,4 mm, l’épaisseur d’un disque diamant destiné à la coupe du carrelage étant généralement de 1,7 mm.

L’autre évolution des disques diamant pour la découpe du carrelage réside dans la limitation des émissions sonores émises lors de la friction du disque sur le carreau. Pour cela, les principaux fournisseurs ont développé des disques à tôle sandwich comprenant une feuille de cuivre entre deux tôles d’acier. Ces disques dits silencieux peinent toutefois à se démocratiser, d’abord du fait d’un prix d’achat nettement plus élevé que celui d’un disque standard, mais aussi car la limitation du bruit reste secondaire pour le carreleur. En effet, les disques diamants sont montés sur des machines qui atteignent déjà un niveau sonore relativement élevé et le gain de confort est donc difficilement mesurable par l’artisan. Néanmoins, ces disques sandwich absorbent surtout les hautes fréquences, les aigus, et peuvent être préconisés pour certains travaux en intérieur.

Un univers à part entière

S’il est évident que les négoces matériaux sont, comme les distributeurs spécialisés, sensibles à l’offre carrelage, du fait d’une part non négligeable d’artisans carreleurs dans leur clientèle, ils peinent toutefois à exploiter au mieux cet univers. Il est en effet primordial d’exposer une scie radiale et un coupe-carreau manuel pour le vendre, l’artisan ayant besoin de toucher la machine mais aussi de se faire former sur son fonctionnement, ses avantages… le distributeur devant valoriser une technologie plutôt qu’un prix. D’autant que, comme nous l’avons vu, cette machine influe grandement sur la qualité finale de la pose et donc sur la « signature » du carreleur. D’ailleurs pour éviter toutes confusions, les disques diamant sont la plupart du temps offerts lors de l’achat de la machine selon le type de carreau pour laquelle elle est préconisée.

En marge de cette exposition, les distributeurs doivent également créer un linéaire dédié au carrelage. Les carreleurs sont en effet des consommateurs réguliers des libres-services via l’achat de croisillons standards ou niveleurs (à plus forte valeur ajoutée) mais aussi d’outillages à main. Outre les machines que nous venons de citer, le carreleur peut également utiliser des pinces spécifiques à la découpe des mosaïques mais aussi des pinces dites perroquet dont le bec sert à rogner les arrondis lors d’opérations de finition ou encore les pointes à tracer qui font aussi parties de la trousse à outil du carreleur. Enfin, n’omettons pas les équipements de protection individuelle propres aux carreleurs comme les gants, les casques mais surtout les genouillères. Si les modèles en mousse font toujours figure d’incontournables du fait d’un prix de vente très attractif, les versions avec gel sont depuis une petite dizaine d’années de plus en plus plébiscitées par les professionnels malgré un prix de vente pouvant être cinq fois supérieur. Légères et particulièrement enveloppantes, elles épousent parfaitement les mouvements du genou pour apporter un confort optimal au carreleur lors de l’utilisation d’un coupe-carreau manuel ou d’une scie sur table. Elles peuvent se positionner par-dessus un pantalon de travail ou s’insérer dans le pantalon dans des poches spécialement prévues à cet effet. La protection du carreleur est aujourd’hui un axe de développement pour le fournisseur d’outillages, certains allant même jusqu’à proposer des crèmes protectrices contre l’humidité ou pour réparer l’épiderme. Si ces produits sont surtout proposés par les spécialistes, il en va autrement des produits de nettoyage, des colles, des auges, des peignes… qui sont des impératifs d’un libre-service professionnel.

Suivre les évolutions

Malgré le potentiel du marché du carrelage, les négoces matériaux ont encore tendance à donner priorité aux matériaux de fondation et de construction. S’il est vrai que le référencement du carrelage nécessite un travail important de prospection, notamment en se rendant dans des salons italiens ou espagnols, il répond à une demande croissante mêlant à la fois design et technicité. D’ailleurs, si les parquets et revêtements stratifiés ont connu un fort développement ces dernières années, leurs ventes commencent à se tasser au profit du carrelage qui, depuis environ quatre ans, reprend des parts de marché. Cela risque même de s’intensifier dans les prochaines années. Pour des raisons de coût, les constructeurs de maisons individuelles proposent en effet des pièces systématiquement carrelées, surtout lorsque le niveau bas regroupe une cuisine ouverte sur un vaste séjour (le revêtement des étages n’étant alors pas compris dans le contrat de construction) et le carrelage trouve désormais sa place dans les chantiers de rénovation, certains fabricants proposant des gammes spécifiques. Il n’en demeure pas moins que se positionner sur le marché du carrelage nécessite d’aller au-delà des demandes des carreleurs qui, malgré l’attrait par les clients finaux pour le format 90 x 90 cm, continuent de proposer du 60 x 60 cm poussant de fait les négoces à trop souvent limiter leur stock à ce format. Pour faciliter l’élargissement des gammes, ils peuvent néanmoins compter sur leurs centrales d’achats, certaines proposant depuis peu une division entièrement dédiée à cet univers.
 

Nicolas Desbordes

 

 


Norton-Clipper    
Coupe-carreaux électriques TR231 GL


La TR231 GL de Norton-Clipper est une scie de carrelage sur rail équipée d’un moteur de 1 100 watts. Elle permet de réaliser des coupes de 1 200 mm de longueur sur des carreaux de grand format et de dureté importante. Facile à manier, elle se monte rapidement et ses poignées sont repliables pour la déplacer aisément. Elle intègre une tête de coupe inclinable jusqu’à 45° ainsi que des extensions latérales et des patins qui bloquent le carreau sur la table.

Cette scie peut s’utiliser avec le disque diamant Super Gres XT de 230 mm de diamètre et dont la jante continue crénelée de 10 mm d’épaisseur garantit une découpe intensive des carrelages durs et du granit.


Rubi
Coupe-carreaux électrique DX-250

La scie DX-250 lancée il y a un peu plus d’un an par Rubi est équipée d’un moteur monté en position supérieure qui autorise une hauteur de coupe élevée, jusqu’à 72 mm. Elle possède un châssis haute résistance avec des tables en aluminium démontables pour faciliter le nettoyage et dotées d’un système de décantation d’eau pour réduire les éclaboussures. Equipée de série d’un laser de marquage ligne et d’un niveau bulle incorporé dans le châssis, elle se décline en deux versions : DX-250-1000 pour une longueur de coupe de 106 cm et DX 250-1400 pour une longueur de coupe de 147 cm.

Elle peut être équipée du disque diamant CPX 250 (diamètre 250 mm) qui est recommandé pour la coupe fine de grès cérame.  Il délivre une grande vitesse de coupe et convient également à d’autres matériaux durs.

PRCI
Coupe-carreau manuel 730 mm


Commercialisé par PRCI, ce coupe-carreau manuel autorise des longueur de coupe de 730 mm dans une hauteur de 14 mm. Il est équipé de stabilisateurs latéraux pour les grands formats de carreaux, d’une équerre graduée et d’un tapis en caoutchouc qui amortit les chocs. Le chariot est monté sur roulements à billes et coulisse sur un double rail. Il possède une poignée perpendiculaire ergonomique exclusive qui permet d’effectuer un mouvement naturel et donc de prévenir le risque de TMS. De plus, cette poignée est ajourée pour favoriser le trait de coupe sur le carreau.

Tomecanic / Bénetière
Coupe-carreau manuel Supercoup 135

Fabriqué en France, le coupe-carreau manuel Supercoup 135 de Tomecanic Bénetière, société reprise récemment par PRCI, permet de réaliser des coupes longitudinales et diagonales maximales respectives de 135 et 95 cm. Il est équipé d’une tête de coupe montée sur roulements à billes qui intègre deux séparateurs, large et étroit. Son plateau métallique est revêtu d’un tapis en caoutchouc montés sur ressort qui garantit la stabilité du carreau. Ce coupe-carreau peut être transporté dans une mallette conçue spécialement pour faciliter sa manutention tout en le protégeant.

Raimondi
Coupe-carreau électrique LEM 105


Commercialisée par Raimondi, la scie verticale LEM 105 est spécialement conçue pour la coupe de carreaux de grands formats, qu’il s’agisse de grès cérame, de céramique mono-cuisson, de marbre et quelle que soit l’épaisseur du carreau. Grâce à un phénomène de gravité, le moteur de coupe découpe automatiquement le matériau sans nécessité une forte pression de la part de l’utilisateur (vitesse de descente réglable). De plus, le bloc moteur peut être bloqué à n’importe quelle hauteur et peut s’incliner jusqu’à 45° pour réaliser des coupes en biseau. Parmi ses différents équipements, citons un dispositif magnétique bloquant les carreaux, un bac à eau en polypropylène d’une capacité de 56 litres, un système de refroidissement du disque par pompe multijets, une équerre réglable.


Leman
Coupe-carreau manuel CCM901

Le coupe-carreau manuel CCM901 (1 140 x 300 mm ; 18 kg) proposé par Leman possède un rail en acier profilé traité anticorrosion. Sa molette en carbure haute qualité est garantie pour 4 000 mètres de coupe de haute précision de 900 mm de longueur et 20 mm d’épaisseur. Selon la taille et l’épaisseur du carreau, il est possible d’utiliser soit un séparateur large soit un séparateur étroit. Le mouvement de la tête de coupe est assuré par un roulement à billes autolubrifiantes. Une équerre aluminium graduée avec pivotement centrale permet la mesure angulaire de 0 à 45°.

Destiné aux coupe-carreaux électriques, le disques diamant 910 à jante continue cannelé garantit un haut rendement même dans les carrelages particulièrement durs comme le grès cérame ainsi que dans le marbre, le granit et la pierre. Il est disponible dans différents diamètres allant de 115 à 350 mm.

Tyrolit
Coupe-carreau électrique TTE 250  

Autorisant des longueurs de coupe jusqu’à 730 mm pour une épaisseur maximale de 60 mm, la scie à carrelage TTE 250 de Tyrolit permet, grâce au guidage précis de la table, de réaliser des coupes nettes. Elle est équipée d’un moteur de 1 100 watts qui entraîne le disque diamant de 250 millimètres de diamètres à une vitesse de 3 420 tours par minute. Particulièrement compacte (900 x 600 mm) et légère (26 kg), elle se transporte facilement avant et pendant le chantier. Le bac à eau démontable en plastique haute qualité favorise pour sa part un nettoyage rapide offrant ainsi un gain de temps non négligeable pour l’artisan.

Diam Industries
Scie radiale DKR202-E1


Spécialement conçue pour découper le carrelage, le marbre et tout autre matériau de grande dureté, la scie DKR202-E1 est montée sur un châssis en aluminium robuste qui accueille une table permettant d’effectuer des coupes droites jusqu’à 900 mm et des coupes diagonales jusqu’à  636 mm. Le moteur d’une puissance de 1 000 watts est positionné sur un rail mobile grâce à l’action de huit roulements. Cette scie intègre différentes technologies comme le Spray System qui irrigue le disque sur la tranche et les deux faces pour limiter les émissions de poussières et prolonger sa durée de vie ; le Wdec qui se présente sous la forme d’un bac de récupération d’eau étagé pour éviter que les saletés ne s’accumulent dans la pompe ; le Fast Leg qui consiste en un serrage rapide des pieds coulissants pour offrir plus de rigidité et de stabilité lors de la coupe.

L’offre carrelage de Diam Industries s’étend également aux disques diamant. Par exemple, le FC90 convient parfaitement aux carrelages et matériaux très durs. D’une épaisseur de 1,3 mm, il possède un centre acier renforcé par trois épaisseurs de tôle et permet de réaliser des finitions fines sans éclats. Il est disponible dans les diamètres 115 et 125 mm.

Husqvarna
Scie TS 60

Commercialisée par Husqvarna, la scie radiale TS 60 est équipée d’une table et d’un système de rails affinés qui permettent de réaliser des coupes parfaitement droites jusqu’à une longueur et une épaisseur respective de 700 et 65 mm. En plus de son moteur d’une puissance de 1 800 watts, elle intègre un indicateur de surcharge (Système Elgard), un démarrage progressif (système SoftStart) et le système breveté Jet Stream favorisant le recyclage de l’eau.

Disponibles dans plusieurs diamètres compris entre 180 et 350 mm, les disques GS 2 S sont spécialement conçus pour équiper les scies de carrelage. Ils sont fabriqués avec une tôle en acier spécial qui réduit le niveau de bruit et possèdent une jante continue.


Imer
Coupe-carreaux électriques C350 IPower

La scie C350 Ipower de Imer est préconisée pour la coupe de matériaux durs comme les grès cérames mais aussi les briques et tous types de pierre dans une profondeur maximale de 250 mm. Elle est équipée d’un moteur électrique monophasé de 2 500 watts, d’un disque diamant de 350 mm mais aussi d’un plan de coupe en acier anodisable de 1 390 x 696 mm. Elle garantit une qualité de coupe élevée avec une tolérance d’environ 5/10e pour 1 000 mm de longueur. De plus, grâce à trois points de réglage situés sur le chariot, sur le bras et sur la butée fixe, le disque ne perd pas son alignement. Un sélecteur facilement actionnable permet de définir la hauteur de coupe désirée et un système de blocage de la tête de coupe à 90° et à 45° assure une meilleure stabilité. A noter qu’elle intègre un panneau insonorisant situé à l’intérieur du carter du disque qui réduit  fortement les émissions sonores.

Pferd
Disque diamant DG

Le disque diamant DG issu de la ligne performance SG de Pferd est préconisé pour réaliser un tronçonnage sans éclats de carreaux vernis, céramiques, grés fin, ardoise… Grâce à sa couronne continue cannelée, il délivre un rendement élevé et possède une grande durée de vie tout en délivrant une haute qualité de finition. Disponible dans les diamètres 115 et 125 mm, il est adapté à toutes les catégories de meuleuses d’angle.

Samedia
Disque diamant Master UF

Le disque spécial carrelage Master UF de Samedia répond parfaitement aux attentes des professionnels lors de la découpe à sec de grès cérame. Il est en effet conçu avec une tôle ultra fine et possède une jante continue cannelée de 10 mm de hauteur. Il peut être utilisé avec une machine portative de type meuleuse ou avec certains coupe-carreaux électriques. A noter que si la coupe est optimale dans la faïence, la céramique et le grès, elle est également possible dans d’autres matériaux tels le marbre, le calcaire dur ou la tuile Sainte Foy.

Spit
Disque diamant Silver Turbo T


Le disques diamant Silver Turbo T de Spit a été spécialement développé pour découper les carrelages durs mais aussi d’autres matériaux comme le granit, le marbre et la céramique. Grâce à sa jante continue cannelée, il effectue une coupe nette et sans éclats. Disponible en 230 mm de diamètre, il peut s’accompagner du disque diamant Silver Ceramic conçu pour sa part pour la découpe de faïence murale.

Rhodius
Disque diamant LD1


Particulièrement fin, le disque diamant LD1 possède une jante continue de 5 mm de hauteur qui permet de réaliser une coupe rapide et mince dans de nombreux carrelages sans engendrer d’échauffement. Grâce à la finesse du trait de coupe, les arêtes de coupe sont propres et sans épaufrures. Il est disponible dans quatre diamètres adaptés aux utilisations les plus fréquemment rencontrées par les carreleurs et autres professionnels du bâtiment à savoir 115, 125, 180 et 230 mm.

Sidamo
Scie Precicut 230

Préconisée pour la coupe de précision des carrelages de grandes dimensions, jusqu’à 920 mm, la scie Precicut 230 possède une tête de coupe à roulements montée sur une glissière intégrant un dispositif d‘inclinaison pour les coupes en biseau (45°). La table est munie d’une extension latérale qui, une fois déployée, garantit la stabilité des carreaux de grands formats. Parmi ses nombreux équipements, cette scie possède une règle d’appui avec butée de coupe orientable jusqu‘à 45°, un circuit de refroidissement du disque avec pompe à eau et d’un interrupteur équipé d‘une bobine à manque de tension.

Concernant son offre en disques diamant, Sidamo propose le Pro Grès qui est préconisé pour la coupe à eau ou à sec des grès cérame pleine masse et autres carrelages. Sa couronne continue de 10 mm d’épaisseur lui assure une grande longévité. D’épaisseur 1,4 mm, il permet  de réaliser des finitions fines et sans éclats. Il est disponible dans les diamètres 115 et 125 mm.


Bosch 
Découpeur GDC 125 Professional


Le découpeur GDC 125 Professional Bosch est équipé d’un moteur de 1 300 watts qui assure une progression de travail élevée même dans les matériaux les plus durs tels le carrelage, le granit, le marbre… Particulièrement compact et léger (2,7 kg), il est munie d’une poignée SoftGrip qui améliore sa prise en main par l’utilisateur. Son plateau s’incline pour autoriser des coupes jusqu'à 45° et un système d’alimentation avec buse métallique et disjoncteur différentiel permet de réaliser des coupes à eau. Il s’utilise avec un disque diamant de 125 mm de diamètre.