Groupe Setin
Un pas après l’autre
Membre du triumvirat réuni au sein du groupement LTS, le groupe de distribution Setin est implanté sur toute la partie ouest de la France où il tisse patiemment sa toile d’agences sur quarante-six départements. En constante croissance avec une offre bâtiment et industrie enrichie de spécialités majeures, le distributeur poursuit son développement d’une façon raisonnée au sein d’un environnement économique compliqué.
Le groupe Setin, qui poursuit son développement sur toute la partie Ouest de la France, affichait fin 2021 un chiffre d’affaires réseau de 281 millions d’euros, ce qui en faisait déjà un intervenant majeur sur le marché de la quincaillerie professionnelle en France. Trois ans plus tard, l’entreprise dirigée par Eric Setin a poursuivi son expansion et a réalisé en 2024 un chiffre de 320 millions d’euros avec 63 agences, pour un effectif global de 1 150 personnes.
Croissance externe et croissance organique
Durant ces trois années, ce partenaire du groupement LTS, aux côtés de Trenois Decamps et Legallais, a étoffé son réseau par de la croissance qui fut à la fois externe et organique. Répondant au premier critère, nous citerons les acquisitions des sociétés MIG12 à Saint-Affrique (12) et Rousselot à Bressuire (79), toutes les deux passées rapidement sous l’enseigne Setin. La croissance organique, plus importante, a été nourrie par des ouvertures à Boulazac (Périgueux 24), Périgny (La Rochelle 17), Saint-Marcel (Vernon 27), Chambray-lès-Tours (37) et Donges (Saint-Nazaire 44). Enfin, sur l’année 2025, le distributeur a ouvert en mai à Cormelles-le-Royal (Caen 14) et en juin à Cholet (49).
Avec Trenois Decamps, Setin a fait l’acquisition en décembre 2021 du négociant Salentey, à forte orientation négoce électrique, société aujourd’hui rebaptisée Tredélec dont elle partage le capital à 50/50 avec son partenaire, à l’image de ce qui existe pour d’autres implantations locales. Il en est ainsi de la Quincaillerie Picarde (trois agences), de la Quincaillerie Beauceronne (six agences), ces deux structures étant gérées par Setin, et de la co-entreprise Trenois Setin en Ile-de-France (cinq agences) gérée par Trenois (et non comptée dans les chiffres donnés en ouverture). Dans les évolutions les plus récentes, il faut signaler que les trois quincailleries Jorlin et les six quincailleries Roimier, qui restaient exploitées sous leur nom, ont été fusionnées au réseau Setin.
Dix régions sur l’ouest de la France
Tout ce réseau est organisé en dix régions. Les responsables d’agence sont placés sous la responsabilité de directeurs d’agences qui remontent aux directeurs de région. La même logique prévaut pour les itinérants, qui travaillent à l’échelle du département et dépendent de responsables des ventes eux-mêmes placés sous les directeurs de région.
A noter ici que Setin ne travaille pas avec une plate-forme centrale mais privilégie le commerce décentralisé, ce qui implique une organisation locale avec des agences comportant des comptoirs servis par des conseillers de vente polyvalents (CVP), des commerciaux sédentaire en binôme avec des itinérants, des stocks locaux pour un service immédiat. Cette façon de faire est légèrement bousculée par la digitalisation « mais avec des incidences moins fortes que trois ou quatre ans en arrière », comme le note Eric...











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