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avril 2013

Les élingues de levage

Avantage au textile

Apparu sur le marché des élingues de levage il y a une quarantaine d’années, le textile a rapidement conquis un grand nombre d’utilisateurs. Leurs atouts techniques, légèreté et souplesse en tête, alliés à un prix en diminution régulière, font en effet des élingues en textile la catégorie de produits la plus vendue sur un marché totalement mature où cohabitent fabricants européens et asiatiques développant des gammes de niveaux de qualité différents et où la chaîne et le câble conservent toute leur raison d’être.

Située entre la charge à soulever et un appareil de levage (par exemple une grue ou un palan), l’élingue de levage désigne un accessoire souple existant dans différentes matières terminé, sauf dans le cas des élingues sans fin, par des accessoires métalliques (crochets, anneaux, maillons…) conformes à la capacité de l’élingue et permettant de relier cette dernière à l’appareil de levage et à la charge.

Elle se définit principalement par son type – chaîne, câble ou sangle textile – (l’élingue en cordage existe également mais nous la mentionnons ici uniquement pour mémoire car elle est aujourd’hui pratiquement tombée en désuétude au profit des sangles tissées), la CMU (Charge Maximale d’Utilisation), soit la masse maximale que l’élingue est autorisée à supporter, la longueur du brin (longueur utile entre les deux points de préhension de la charge), le facteur de mode d’élingage (il s’applique à la CMU de l’élingue suivant le mode d’élingage) et le coefficient d’utilisation ou de sécurité (rapport entre la charge maximale d’utilisation et la charge de rupture garantie par le fabricant). Ce dernier qui varie selon le type d’élingue est de 4 pour les élingues-chaîne, de 5 pour les élingues-câble et de 7 pour les élingues textile. Ainsi, pour donner un exemple, une élingue à sangle textile d’une CMU de 2 000 kg aura une charge de rupture de 14 000 kg.

La polyvalence des élingues textiles

La catégorie des élingues textile, à la sangle en polyester (une matière imputrescible imposée par la norme) comprend deux sous-familles principales, les plates à boucles (EN 1492-1) et les rondes (ou tubulaire) sans fin (EN 1492-2) capables de soulever des charges exemptes de points d’accrochage. Les premières sont tissées et ont une capacité qui peut atteindre une quarantaine de tonnes. Constituées d’une âme en fibres insérée dans un fourreau, les secondes peuvent quant à elles soulever des charges dépassant 100 tonnes (un fabricant cite même le chiffre de 200 tonnes). Légères, souples et d’un encombrement réduit, les élingues en textile ne risquent pas d’endommager la charge, sont peu susceptibles d’occasionner des blessures et sont faciles à mettre en œuvre. En outre, le choix du produit adéquat est facilité par le code couleur normalisé des sangles. Grâce à ces différents atouts, et aussi parce que leur prix connaît une baisse régulière, les élingues en textile représenteraient selon les fournisseurs la moitié du volume du marché français des élingues de levage et leurs ventes généreraient un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. Les ventes les plus nombreuses portent sur des produits d’une longueur de 1 à 5 mètres dont les CMU s’échelonnent entre 1 et 5 tonnes. Bien que la forme, les dimensions et le poids de la charge à lever soient des critères qui entrent dans le choix d’une élingue, celui-ci relève toutefois essentiellement d’habitudes culturelles. Ainsi, le marché français des élingues de levage est nettement dominé par les sangles rondes (elles génèreraient 6 ventes sur 10 en produits textile), ce qui n’est pas le cas dans des pays voisins...

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