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janvier 2022

Sofop Taliaplast

La création de valeur par le savoir-faire industriel

Apposant fièrement le logo French Lab sur son catalogue, la société Sofop Taliaplast affiche haut et fort sa volonté de fabriquer dans l’Hexagone. La part de son offre issue de ses usines françaises s’accroît d’année en année au fil d’investissements qui permettent à la fois d’intégrer la fabrication de plus en plus de références et de réduire les coûts de production. Une stratégie dont la pertinence n’est aujourd’hui plus à démontrer.

Emmenée vers les hauteurs par son dirigeant Eugène Reitz et l’équipe qu’il a rassemblé autour de lui, la société Sofop Taliaplast qui avait réalisé un chiffre d’affaires record de 39 millions d’euros en 2019 – 34 Mε en 2017 – s’apprête à finir cette année 2021 en ayant atteint la barre de 45 millions. Une progression de 15% en temps de pandémie !

Par quel miracle un petite entreprise de Loire Atlantique positionnée sur le secteur de l’outillage de chantier, marché confronté à une intense concurrence mondiale, parvient-elle à croître à un rythme aussi soutenu ? La réponse est bien sûr multiple mais un des points fondamentaux de cette réussite tient dans sa volonté de privilégier une production française pour assurer à la fois un niveau de qualité garanti et une réactivité toujours appréciée des clients distributeurs : « Faire mieux pour nos clients » comme le résume Eugène Reitz. Que cette fabrication française soit au fil du temps devenue un atout majeur pour des raisons de responsabilité sociale et environnementale vient conforter cet axe stratégique majeur de cet industriel.

Une croissance industrielle constante

Avec la prise en compte de plus en plus prégnante du critère environnemental et les problèmes de désorganisation des chaînes d’approvisionnement consécutives à la crise du Covid, le Made in France a le vent en poupe et les entreprises de production française trouvent dans ce mouvement de fond une source d’inspiration qui les incitent à accentuer leur engagement dans cette voie, voire à s’y engager pour certaines d’entre elles.

Pour Sofop Taliaplast, la fabrication française est constitutive de la société. Comme aime à le rappeler Eugène Reitz, « nous avons déposé trente-sept permis de construire depuis ma reprise de l’entreprise il y a trente-huit ans », quasiment une extension par an pour accueillir de nouveaux sites de production et de logistique. Aujourd’hui, Sofop Taliaplast exploite sept sites de production (Montoir-de-Bretagne (3), Malville, Colleville, Gétigné, Cugand) sur le territoire français et emploie 250 salariés. Le cœur de cette organisation se trouve à Montoir-de-Bretagne, sur l’unité U2 qui vient de faire l’objet de plusieurs investissements majeurs et totalise désormais une surface au sol de 11 hectares (dont 57 000 mètres carrés dédiés à la production), avant deux extensions prévues l’année prochaines qui rajouteront 2 150 m2 d’espace de stockage : agrandissements indispensables pour traiter la hausse des volumes et gérer les services négociés avec les distributeurs, telles les préparations spécifiques au cross docking.

70% de la gamme produite en interne

Avec cette organisation, Sofop Taliaplast est devenu un fabricant multispécialiste dont les process de production sont intégrés pour aller jusqu’au plus près de la matière première, afin de maîtriser tout le cycle et pouvoir agir rapidement en tout point de la chaîne de création de valeur. Cette stratégie touche un nombre de plus en plus important de références et 70% des produits vendus sont désormais fabriqués par Sofop contre 50% il y a cinq ans. Les 30% restants sont du négoce et comprennent notamment des familles telles que la mesure, la coupe, le sciage ou les EPI (hors les casques) que la marque est obligée de proposer à ses revendeurs pour constituer des linéaires complets en magasin. Dans cette partie, comme l’estime le directeur industriel Florian Dijoux, la moitié soit 15% pourrait encore être rapatriée pour faire l’objet d’une fabrication locale. Cette intégration pourrait s’effectuer soit par des investissements en interne, par exemple pour une pièce comme la poignée en aluminium des platoirs, soit par croissance externe, et de citer ici le domaine de la pulvérisation.

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